The Little Mermaid # TERMINE

‘‘ **Lumen Salmon** ’’

Lumen Salmon

◖Aquakinésie
◖Envoûtement des hommes par son chant
◖Transformation en sirène au contact de l'eau
nom(s) : Salmon, comme le poisson. Ce n'est pas son véritable nom de famille, mais celui qu'elle s'est donné pour son existence terrestre. Ҩ prénom(s) : Lumen Ҩ date & lieu de naissance : Elle est née au fond de l'océan pacifique, le 30 novembre 1825 Ҩ âge : Elle est âgée de 205 ans Ҩ origines : L'océan Ҩ études/emploi : Libraire Ҩ statut social : Lumen fait partie de la classe moyenne Ҩ situation : Elle est célibataire Ҩ race : Sirène Ҩ camp : Le mal, bien malgré elle.

i don’t want to miss a thing ★

Cette partie vous demandera un minimum de 750 mots, ce qui veut dire environ une cinquantaine de lignes. Je vous vois déjà venir, mais cinquante lignes ce n'est pas grand chose pour une présentation, d'autant plus que vous devrez nous raconter l'histoire de votre personnage de sa naissance à aujourd'hui, alors à vos claviers !

❖ VALIDÉ PAR ALEKSEÏ
pseudo : Pumpkin Ҩ âge : Un certain âge... Ҩ comment avez-vous connu le forum ? : En cherchant sur Google Ҩ nombre de comptes : Seulement celui-là Ҩ présence : 5/7 environ Ҩ avatar : Astrid Bergès-Frisbey Ҩ crédit : Tumblr

‘‘ **Lumen Salmon** ’’

i don’t want to miss a thing ★

Citation :: Il était une fois, trois sirènes. Trois sœurs. La première était plus belle que le jour. La seconde possédait plus de raison que bien des sages. La troisième, la plus jeune, se distinguait par son courage et sa force de caractère. Elles étaient différentes, et pourtant inséparables depuis leur naissance. Durant de nombreuses années elles parcoururent ensemble les fonds marins. Deux siècles passèrent ainsi, avant que l'aînée, Arya, ne commence à ressentir une forme de lassitude l'envahir. Elle aimait ses sœurs, ainsi que le monde de la mer, et pourtant se prenait à rêver d'autre chose. D'une vie plus excitante, plus palpitante. Elle rêvait de connaître l'aventure, mais surtout l'amour. Peu à peu, cela devint une obsession pour elle. Elle ne cessait de s'éloigner de ses sœurs, cherchant à braver les lieux les plus dangereux, à se rapprocher de plus en plus du monde terrestre. Sa plus jeune sœur, inquiète de la voir disparaître parfois des jours entiers, décida un matin de la suivre dans ses escapades. Elle répéta ce qu'elle avait vu à la seconde, qui tenta de raisonner leur aînée. Mais Arya ne voulut rien entendre. Persuadée que ses deux cadettes la jalousaient et désiraient lui nuire, elle prit la décision de les quitter. Elle fréquenta d'autres créatures magiques, bien moins recommandables, sorciers ou démons. La belle inconsciente ne vit pas immédiatement que l'un d'eux s'était épris d'elle et désirait plus que tout la posséder. Il la courtisa, longtemps, et en vain. Lorsqu'il comprit qu'elle se riait de lui, que jamais elle ne lui céderait, il décida de se venger, en la capturant pour lui dérober son âme.
Durant tout ce temps, ses deux sœurs n'avaient cessé de s'inquiéter de sa disparition. La plus jeune, la plus intrépide, prit la décision de partir à sa recherche. Deux jours lui furent nécessaires afin de trouver le lieu où Arya était retenue captive. Elle y fut accueillie par le démon qui la retenait prisonnière.

« Que viens-tu faire ici petite sirène ? », dit-il d'un ton doucereux qui la fit presque frémir. Néanmoins, elle garda sa contenance et s'avança. « Je suis venue chercher ma sœur. ». Il s'approcha alors et la regarda fixement, l'air quelque peu perplexe et fronça les sourcils. « Je vois. Tu as eu du courage, de venir seule jusqu'ici. Ou de la stupidité, appelle ça comme tu veux. Quoiqu'il en soit ma chère, je n'ai pas l'intention d'accéder à ta requête. Ta sœur m'a fait du tort, et il faut bien qu'elle le répare. ». Elle ne s'avoua pas vaincue. Elle était venue sauver la vie de sa sœur, et elle le ferait, quoiqu'il puisse lui en coûter. Elle avait réfléchi à une alternative. « Dans ce cas, laissez-moi prendre sa place. Une sirène en vaut bien une autre. » Il éclata de rire, si soudainement qu'elle en fut déroutée sur le moment. « Tu vois, ma chère, les choses ne fonctionnent pas ainsi. C'est son âme que je veux. La tienne n'a aucune valeur à mes yeux. Je crains bien ne pas pouvoir t'aider. » Il sourit d'un air faussement poli, avant de tourner les talons. En désespoir de cause, elle cria, espérant qu'il change d'avis : « Attendez ! N'y a-t-il rien d'autre que vous désiriez ? Je vous offrirai ce que vous voulez ! ». Il s'arrêta à ces paroles, et se retourna vers la jeune sirène. « Tout vraiment ? Parce qu'il y a bien une petite, toute petite chose que tu pourrais faire pour moi... » Il laissa sa phrase en suspens, comme pour ménager ses effets. Elle s'impatienta. « Qu'est-ce que c'est ? Dites-le et je le ferai ! ». Il sourit et s'avança de nouveau vers elle. « Et bien ma chère, je ne sais si tu l'ignores ou non, mais mon passe-temps favori est de collectionner les âmes, principalement sur terre. J'aurais besoin d'un acolyte, quelqu'un qui m'aide à cette tâche et qui demeure avec moi. Mais ça impliquerait que toi, une si gentille sirène, quitte ta famille, tes amis, ceux que tu aimes et fasse tant de choses auxquelles tu dois répugner. Non, c'est trop pour toi, je le vois bien, alors n'en parlons plus... » Il fit mine de s'en aller, sachant pertinemment qu'elle allait le retenir, ce qui ne manqua pas d'arriver. « Attendez ! Si je reste avec vous, pour l'éternité, que je promets de faire tout ce que vous me demandez, vous libérerez ma sœur et elle vivra ? » « Elle nagera avec tous ses amis poissons autant qu'elle le voudra. » Ce qu'il lui demandait dépassait tout ce qu'elle avait imaginé. Mais elle songea que sa sœur était là, tout près, peut-être même en train de mourir. « J'accepte, vous avez ma parole. » Il se mit à rire, visiblement poussé par l'excitation. Il sortit de nulle part un contrat et une plume qu'il lui tendit. « Signe en bas, ma chère. » Elle rassembla tout son courage et s'exécuta, puis il récupéra le document. « Lumen... quel joli prénom. Et bien, il semblerait que désormais, tu sois à moi. »

Peter était épuisé. Il regarda sa montre. Il était presque 22 heures. Il avait travaillé tard, ce jour-là. Bien trop tard. Il avait dû supporter une réunion interminable, des collègues qui l'ennuyaient et des clients jamais satisfaits. Certes, il était un brillant cadre dans cette entreprise. Certes, son salaire aurait largement dû compenser quelques petits désagréments. Et pourtant, parfois, il n'en pouvait plus. Il était totalement exténué. L'idée de rentrer chez lui ne le réconfortait pas davantage. Qu'allait-il y trouver, au fond ? Une épouse plantée devant la télévision, défraîchie, pour laquelle il n'éprouvait plus le moindre désir depuis bien longtemps. Depuis que leurs enfants étaient partis, ils semblaient n'avoir plus rien à se dire. Il soupira. Quand sa vie lui avait-elle échappée ? Il repensa alors à cette fille qu'il avait rencontrée. Une libraire. Il avait oublié son prénom, quelque chose d'étrange. Il se souvenait simplement de ce à quoi elle ressemblait. Elle était brune, très jolie, mais un peu jeune pour lui, sans doute. Machinalement, il fourra sa main dans la poche de sa veste et en sortit un morceau de papier. Elle lui avait donné son numéro de téléphone, après tout, pourquoi n'appellerait-il pas ? Ensuite, il prendrait sa voiture et rentrerait chez lui. Il composa le numéro sur son portable. Une sonnerie, deux sonnerie. Enfin, quelqu'un décrocha. « Allo ? ». Une voix d'une simplicité charmante, rafraîchissante. « Bonsoir, c'est Peter. Nous nous sommes rencontré il y a deux jours, au parc. Vous m'aviez donné votre numéro de téléphone. » Elle resta silencieuse quelque secondes avant de lui répondre, d'une voix enjouée. « Peter, bien sûr. Évidemment que je me souviens de vous. » D'un coup, il se sentit idiot. Pourquoi l'avait-il appelée, si tard ? Bien sûr, elle attendait qu'il dise quelque chose, n'importe quoi. « Excusez-moi, je sais qu'il est tard, mais je... » Fort heureusement, il n'eut pas à trouver une excuse, car elle l'interrompit. « Ça vous dirait qu'on se rejoigne quelque part ? Maintenant ? » C'était tellement inattendu qu'il se sentit désarçonné. Et pourtant, pourquoi refuserait-il ? « D'accord. Je connais un café qui ferme tard, un endroit très sympa. » « Non, pas dans un café. À la plage plutôt. Retrouvez-moi là-bas dans dix minutes. » Elle raccrocha, sans lui laisser le temps de répondre. La plage, à une heure pareille ? Pourtant, loin de le rebuter, ce genre de bizarreries l'attirait au contraire. C'était tellement différent de son quotidien, tellement excitant. Il se ressaisit. Il n'avait que dix minutes. Il prit ses affaires, dévala les escaliers, et sortit de l'immeuble pour prendre sa voiture.
Il était en retard. Et pourtant, lorsqu'il arriva sur la plage, il n'y avait personne. Peut-être s'était-il trompé de lieu de rendez-vous ? Non, il en était certain. C'était étrange. Il décida d'attendre quelques minutes avant de la rappeler, ou de s'en aller, il verrait bien sur le moment. Puis, soudain, il entendit une voix, qui semblait sortir de nulle-part. D'abord, ce ne fut qu'un murmure. Il se retourna, à plusieurs reprises, sans voir personne. Puis, la voix s'éleva en un chant, si beau qu'il en eut presque mal. Il se sentit enveloppé dans la chaleur d'un cocon, envoûté. Non, son existence entière n'avait aucun sens, en comparaison de ce son si magnifique. Comment avait-il pu connaître le bonheur sans cela. Puis, elle sortit la tête de l'eau. Elle. Celle qu'il avait tant attendue. Ainsi, c'était elle qui produisait ce chant. À présent, elle lui paraissait être la plus belle créature qu'il ait jamais rencontrée. Comment avait-il pu ne pas le voir plus tôt. Elle tendit les bras vers lui et il sut qu'il devait la rejoindre, que son existence entière en dépendait. Alors, d'un pas lent, mais certain, il avança vers sa propre perte.
Bientôt, elle put le saisir. Elle le regarda, les yeux emplis de regrets. « Pardonnez-moi ». Puis, elle l'entraîna dans les profondeurs glacées, d'où il devait ne jamais ressortir.