Si Callum adorait étudier à la fac, il préférait largement passer son temps dans la bibliothèque du centre ville de San Francisco ou un nombre impressionnant de livres en tout genre reposaient. Le garçon ne possédait plus le livre des ombres de son père qui s'était enfuit avec, laissant le jeune sorcier sans grimoire personnel. Bien entendu, il demandait aux Halliwell un peu d'aide lorsqu'il avait besoin d'une formule ou de fabriquer une potion, mais ce n'était pas pareil que de faire les choses par lui-même. Callum était tellement débrouillard que bien souvent, il n'acceptait pas de se faire assister pour combattre les démons. Mais certains évènements lui prouvaient qu'il ne pouvait pas toujours parvenir à tout faire tout seul. La mort récente de son être de lumière en était l'exemple parfait. Comme d'habitude il avait agi impulsivement sans vraiment faire attention aux conséquences. Et voilà que son ange gardien s'était sacrifié pour qu'il puisse s'enfuir alors qu'il était tombé sur une embuscade. Callum s'en mordait les doigts mais il se devait d'avancer, en mémoire de son être de lumière. Son ange actuel était une jeune fille blonde qu'il ne connaissait pas tant que ça au fond, mais il commençait à s'attacher à elle. Sans doute parce qu'elle était jeune, tout comme lui. Enfin jeune... elle était un être de lumière, qui sait quel age possédait-elle réellement ? Le jeune Jenkins se dirigea vers le comptoir où se prélassait la dame qui s'occupait des livres, avant de s'éclaircir la voix et de s'adresser à elle. Excusez-moi ? Le rayon ésotérisme, il est où ? La femme enleva ses lunettes avant de les nettoyer, puis les réajusta au dessus de son nez. C'est pour une recherche ? C'était quoi cette question ? Depuis quand fallait-il avoir une raison valable pour emprunter un livre à la bibliothèque ? Callum acquiesça de la tête avant de soupirer. Ouais, c'est pour l'école. La dame le sonda du regard, comme pour s'assurer qu'il disait la vérité. Quelle harpie ! Deuxième étage, troisième rangée. Sans même la remercier, le jeune sorcier se dirigea rapidement en direction des escaliers le menant à l'endroit de son désir. Escaladant quatre à quatre les marches, Callum effectua une glissade dans les rangées, avant de s'arrêter à la troisième. Ses pas le portèrent devant l'armoire remplie de livres, qu'il pianota avec ses doigts. Il recherchait la trace d'un démon plutôt jeune d'apparence, avec qui il avait passé la nuit quelques temps auparavant. Un démon qui l'avait séduit, cependant, Callum ne supportait pas cette attirance et il cherchait un moyen de se débarrasser de ce type. Mais il ne savait pas par où commencer. Tout ce qu'il avait, c'était son prénom, Jensen, et son visage. Rien d'autre. Il possédait un pouvoir de téléportation, mais il n'en savait pas plus. Le jeune sorcier soupira, conscient que sa recherche serait longue et fastidieuse. Jensen, Jensen, où te caches-tu ? Callum leva les yeux au ciel avant de se concentrer. Bien sur, il pouvait utiliser son pouvoir de projection mentale pour accomplir ce qu'il voulait, mais il n'utilisait plus vraiment ce pouvoir depuis que sa mère lui avait dit que ce don pouvait se montrer dangereux s'il n'était pas bien utilisé. Et puis succomber à la facilité n'avait jamais été son truc. Un bruit sur le côté attira son attention. Callum observa les alentours, avant de poser ses yeux sur une femme. Une très jolie femme. Mais elle était plus que cela. Marie ? Qu'est ce que tu fais là ? Le jeune sorcier cacha le livre parlant des démons qu'il tenait dans la main derrière son dos. Il se sentait piégé.

Marie avait des recherches des plus importantes à faire pour sa thèse, ainsi que pour des problèmes plus personnels, et elle avait beau réactualiser les pages internet rien à faire, aucune information importante n’en ressortait.
Fatiguée par cette perte de temps inutile, elle prit le chemin de sa chambre, avant d’en ressortir habiller, puis attrapa son carnet de note, son sac, direction les salles de cours où elle en apprendrait surement plus qu’ici, seule dans son appartement.

Seulement, arrivée sur place, elle fut déçue qu’aucun cours, ayant un rapport avec sa thèse, n’ait lieu. Les premières années en psychologie venaient de sortir du bâtiment C, et dont les visages rayonnaient en voyant la lumière du jour, et les troisièmes années étaient en période de stage.
Elle s’était donnée une dernière semaine pour finir, et si elle continuait sur cette voie, c’était un mois de plus qu’elle allait devoir plancher, et il en était hors de question. Elle décida donc de prendre son courage à deux mains, le plus dur étant derrière elle, et prit le chemin menant à la « bibliothèque « le livre perdu » ».
Pour tenir le coup, Marie sortit son ipod de son sac, mit les écouteurs dans ses oreilles et la musique donna le rythme à ses pieds. Depuis qu’elle la découverte de cette nouvelle machine, la jeune femme ne pouvait s’en passer. C’était devenu une source de réconfort, de bonheur, et chaque chanson avait sa propre histoire pour elle. Chaque chanson représentait un événement de sa longue vie, une personne ou un sentiment, ça l’a poussait à ne pas oublier et à se sentir plus humaine.
Il faut dire que depuis qu’on lui avait donné l’autorisation de séjourner sur terre, tous les jours, une part d’humanité refaisait surface en elle « joie – amour – tristesse – colère », ils étaient tous revenus comme un boomerang, les uns après les autres. Il est vrai qu’elle était aussi angoissée, appréhendant le moment où elle aurait à nouveau le cœur brisé ou que la haine prendra possession d’elle.

Lorsqu’elle fit son entrée dans la bibliothèque, la musique dans les oreilles à son maximum, elle ne put s’empêcher de rigoler en voyant le regard haineux de la réceptionniste qui mit un doigt devant sa bouche et qui lui montra la pancarte où des notes de musique barrées y figuraient.
Sans grande envie, elle éteignit donc l’ipod et déposa son gadget dans une poche de son sac avant de monter au second étage, où un grand rayon traitant de la psychologie s’y trouvait. Depuis sa plus tendre enfance, Marie a eu une passion pour la lecture, et se retrouver dans endroit avec autant de bouquins la rendait folle de joie, mais le fait est que le silence qui y régnait, avait un arrière gout des cieux et elle ne voulait pas trop y penser.
Mais elle devait prendre sur elle et se donner au moins trois heures pour accumuler les recherches et gagner du temps par la suite.

Et elle se donna tous les moyens pour arriver à son but, et trois heures après, elle avait répondu à presque toutes ses interrogations. La jeune femme, soulagée et plus que rayonnante, s’entreprit à ranger les bouquins dont elle n’avait plus besoin avant de chercher un bouquin qui répondrait surement à des questions personnelles qu’elle se posait depuis quelques jours.
Elle se baladait donc dans les rangées lorsqu’un jeune homme attira son attention, qu’elle reconnue tout aussitôt. Elle ne pensait pas le rencontrer ici, et fut contente de le voir, mais elle perdit son sourire en voyant qu’il était mal à l’aise, ce qu’elle fut à son tour lorsqu’elle se rendit compte de la section où ils se trouvaient, tous les deux. Et, ce qui l’embêtait encore plus, c’est qu’elle voyait le bouquin dont elle cherchait, juste à côté de Callum, mais elle n’en fit rien et essaya de sourire à nouveau « J’étais venue faire des recherches pour ma thèse. Et toi, jeune homme ? » il détestait qu'elle l'appelle comme ça « Besoin d’aide ? », elle voulait en savoir plus.

Lorsque Marie le qualifia de jeune homme, Callum leva les yeux au ciel, montrant clairement qu’il détestait ce genre de petits surnoms. Ce n’était certainement pas méchant de la part de la blonde, mais cela le rabaissait quelque peu. Comme s’il ne pouvait pas être qualifié d’adulte. Et puis ce n’était pas comme si son être de lumière était plus âgée que lui, du moins physiquement. Quand il se trouvait à coté d’elle, le jeune sorcier se sentait comme étant son égal, chose qu’il ne ferait pas avec sa mère par exemple. Alors comme ça elle se rendait dans la rangée ésotérique pour faire une recherche sur sa thèse ? C’est quoi le sujet ? Pas qu’il était curieux, non, mais Callum préférait concentrer l’attention de la jeune femme sur son propre projet plutôt que sur le sien. Qu’est ce qu’il pouvait lui dire ? Qu’il était là pour retrouver la trace d’un démon avec qui il avait passé la nuit et qu’il se surprenait à apprécier la compagnie ? Lui dire qu’il cherchait n’importe quel moyen d’oublier cette sensation étrange qui s’emparait de lui quand il repensait à cette nuit de plaisir avec Jensen ? Bien sur que non. Il ne pouvait pas se résoudre à lui expliquer tout cela. Déjà qu’un amour entre un être de lumière et un sorcier était interdit, qu’aurait-elle dit pour lui et son démon ? Elle n’aurait sans doute pas compris, ce que Callum pouvait parfaitement assimiler. Son jardin secret devait être préservé et la tondeuse à gazon de Marie ne pouvait pas pénétrer en son sein. Non merci ! Il haussa des épaules avant de plonger ses yeux dans ceux de son être de lumière. Enfin peut-être que oui. Je recherche un démon mais je ne pense pas pouvoir le trouver ici. Après tout il n’était pas non plus obligé de lui raconter toute l’histoire. Sentir le regard inquisiteur de l’ange sur sa petite personne le forçait à dire quelque chose, il ne parvenait pas à mentir quand il était près d’elle. En fait, c'est un démon que j'ai rencontré quelques semaines plus tôt. Tu crois que je peux tenter d'utiliser mon pouvoir de projection pour le faire venir à moi ? Il préférait demander conseil à son être de lumière qui était beaucoup plus sage que lui plutôt que de faire des bêtises. L'époque où il se lançait dans des plans foireux était réellement terminée maintenant. En côtoyant la famille Halliwell, le jeune sorcier avait rapidement apprit qu'il ne fallait pas faire n'importe quoi avec la magie et que deux précautions valaient mieux qu'une. Qui était mieux placé que son ange gardien pour le conseiller sur la marche à suivre ? Ce que Callum désirait surtout éviter demeuraient les reproches que pouvait lui adresser Marie si elle connaissait toute l'histoire. Mais pouvait-il se montrer aussi franc que cela et lui avouer cette relation contre nature qui le liait à un démon ? Je peux te poser une question ? Callum baissa les yeux, gêné, comme si ce qu'il s’apprêtait à demander était stupide. Il savait que c'était complètement bête et qu'il ne pouvait pas recevoir de réponses positives, mais il gardait un petit espoir au fond de lui. Un sorcier peut-il tomber amoureux d'une démone ? Il n'était pas encore prêt à dire démon. S'avouer une attirance pour un garçon était pire qu'un démon pour lui... Lui qui pensait que sa vie était compliquée, ce n'était rien comparé à ce qu'il se passait dans sa vie présentement. Était-ce de l'amour ou simplement une attirance passagère, Callum n'en savait rien. Mais dans les deux cas, la situation restait étrange.

Pourquoi Marie devait-elle se rendre dans cette partie précise de la bibliothèque pour une recherche aussi stupide ? Mais après tout, la jeune femme possédait ses raisons qui lui étaient personnelles et il n'avait rien à redire à cela. Comme si quelqu'un de son ampleur allait raconter sa vie à un type aussi banal et aussi peu important que lui... Il n'avait absolument aucun droit de regard sur ses activités, le contraire n'était cependant pas si réel. Si quelque chose le tracassait, Callum était dans l'obligation de tout lui raconter et ce, dans les moindres détails. Dans la limite du possible, bien entendu. La partie parlant de son pouvoir de projection mentale l'inquiétait quelques peu. Des effets secondaires ? Super. Il fallait toujours que ses pouvoirs subissent un contre coup désagréable. Un lien ? Quel sorte de lien ? Callum commençait réellement à prendre peur. Déjà que la situation avec Jensen l'inquiétait au plus haut point, savoir qu'il pourrait établir un lien entre lui et le démon n'était pas quelque chose de concevable. Autant ne pas l'utiliser ce fameux pouvoir après tout. Il y avait d'autres moyens moins dangereux de localiser un démon. Une formule, une potion, une descente aux enfers, qu'importe. Aucun de ses moyens là ne le lierait avec Jensen. C'était le principal. Je te le promets. Je n'ai pas vraiment envie d'avoir un lien quelconque avec un démon. Quelle horreur. Déjà qu'il ne savait pas comment faire pour oublier Jensen, pour oublier la nuit qu'il avait passés ensemble, en rajouter serait une pure bêtise. Quand Marie l'observa en le détaillant, Callum avait réellement l'impression qu'elle lisait en lui. Bien sur qu'il savait pertinemment qu'elle était là pour lui mais il ne voulait pas se résoudre à affronter son regard désapprobateur. Ce type de relations étaient interdites et Callum le savait. Mais pouvait-il contrôler ce qu'il ressentait ? Certainement pas. Quand les yeux de son être de lumière se posèrent sur lui, une lueur triste dans le regard, le jeune sorcier préféra laisser ses prunelles se poser sur le sol. Il n'arrivait pas à la regarder, comme s'il avait honte de son comportement. Oui c'est ça. J'ai peur. J'ai peur de faire une connerie. Je ne sais pas où je vais et ça me fait flipper. Il était terrifié. Callum n'était pas du genre froussard habituellement, mais cette situation le minait. Marie lui proposa ensuite de s’asseoir, loin des oreilles indiscrètes, ce qu'il accepta avec plaisir. Autant discuter avec le moins d'interférences possibles. Les Cupidons n'ont pas le droit de me faire ça ! Je n'ai pas envie de tomber amoureux d'un démon ! Tu ne sais pas comment il est. C'est un monstre ! Il ne le connaissait pas vraiment, mais d'après ce qu'il pouvait en juger, ce démon n'était pas une figure de gentillesse. C'était un être assoiffé de sang qui devait avoir une liste impressionnante de morts à son actif. Il ne voulait vraiment pas passer sa vie avec un homme comme lui. Lorsque Marie lui affirma qu'il ne pouvait pas succomber au charme d'un démon pour cause de manque de comptabilité, le jeune sorcier acquiesça de la tête. Il savait tout ça. Il savait qu'il n'avait pas le droit de faire ça, mais c'était plus fort que lui. Je comprends. Mais il y a eu des cas de sorcières tombant amoureuses d'êtres de lumière... Tout c'est très bien passé ! Il voulait se rassurer au fond. Callum essayait de se trouver des excuses mais le fait était clair. Son attirance pour le démon devait s'arrêter. Mais comment ? Je ne sais pas comment faire pour l'oublier. Je dois le tuer c'est ça ? Je dois le tuer parce que je l'aime et non pas parce que c'est un démon ? Je dois le tuer pour une règle stupide ? Ce n'est plus de la protection d'innocents, c'est un meurtre. Callum soupira avant de baisser ses yeux. Si je refuse de me plier aux règles, que se passera t-il ? Des larmes commençaient à perler dans ses yeux. Des larmes qu'il essuya rapidement. La situation dans laquelle il était plongée l'horrifiait.

Elle ne voulait, en aucun cas, qu’il se sente inférieur à elle. Marie voulait qu’il lui parle, qu’il lui confie ce qu’il avait sur le cœur. Elle avait été une confidente pour beaucoup de ses protégés, il n’y avait donc pas de raison qu’il n’ose pas s’ouvrir à elle, même s’il n’était que partiellement son protégé. Justement en parlant de ça, elle appréhendait le jour où il serait confié à une autre personne, à un Être de lumière attitré. Elle n’avait rien à dire, elle s’était juste portée volontaire pour une durée limitée, sans savoir qu’elle allait s’attacher à ce petit bout d’homme. Parfois, elle se demandait si ce n’était pas une punition de ses compères pour la punir.
Lorsqu’il lui promit qu’il n’utiliserait pas ses pouvoirs pour rentrer en contact avec cet éventuel être démoniaque, elle fut plutôt rassurer, et elle espérait vraiment qu’il tienne sa promesse. Mais elle souligna à nouveau qu’il était crispé, et elle finit par se dire qu’elle multipliera les rondes nocturnes non loin de lui pour savoir s’il ne fait pas de bêtises sans s’en rendre compte. Il est jeune, ses parents ne sont plus présents à ses côtés et ses seuls tuteurs sont ses frères, il avait besoin de quelqu’un de mature, et malgré son physique, Marie était plus que mature.

Marie prit place à côté de lui, et ne le quitta pas des yeux. Elle le voyait qu’il était perdu, qu’il avait du mal à faire la part des choses entre son devoir et ses sentiments. Elle connaissait ça elle aussi, elle était entrain de le vivre, et c’était plus que difficile. « Oui c'est ça. J'ai peur. J'ai peur de faire une connerie. Je ne sais pas où je vais et ça me fait flipper. » La jeune femme pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert, et elle voyait, aux tremblements légers de ses mains, qu’il était terrifié par ce qu’il était entrain de vivre. Elle lui prit donc la main, et releva son visage pour qu’il la regarde dans les yeux « C’est pour ça que je suis là. Mon travail est de te protéger, de t’aider … Pour cela tu ne dois pas avoir peur de te confier à moi, et, surtout, ne me caches jamais rien »
Elle se devait d’être rassurante, tout en étant forte et en montrant que, derrière son visage de jeune femme sortit de l’enfance, se cachait une autre personne qui avait traversé les siècles et qui avait vécu plus qu’il ne pouvait se l’imaginer. « Mais comment ? Je ne sais pas comment faire pour l'oublier. Je dois le tuer c'est ça ? Je dois le tuer parce que je l'aime et non pas parce que c'est un démon ? Je dois le tuer pour une règle stupide ? » C’est lorsqu’elle vit des larmes perler sur le visage de Callum que Marie se rendit compte des forts sentiments du jeune homme envers cette démone. Malheureusement, les cupidons sont bien cruels, et leurs flèches touchent souvent des êtres bien trop différents. Elle sortit un mouchoir de sa poche, essuya ses larmes et lui mit dans la main avant de s’approcher pour le prendre dans ses bras. Elle ne pouvait vraiment pas s’en empêcher. Si elle continuait sur cette pente là, elle allait finir par l’adopter. « On devrait toucher deux mots aux Cupidons, autant toi que moi » lui murmura-t-elle à l’oreille pour détendre l’atmosphère. Elle se recula ensuite, le gratifiant d’un des plus beaux de ses sourires, avant de redevenir sérieuse. Avait-il dit « le » ? N’avait-il pas mentionné une démone ? Marie ne releva pas son interrogation à haute voix, il était déjà assez tourmenté « Non, ce ne sera pas à toi de la tuer ! Je ne suis pas pour l’idée que tu ais le cœur brisé tout le reste de ta vie »