CHARMED ϟ DARK SIDE


 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 konroe Ҩ wish i had an angel

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
N. Joe Stein-Lacroix
‘‘
N. Joe Stein-Lacroix
’’


◊ ici depuis : 11/02/2012
◊ messages : 39
◊ avatar : nina konstantinova dobreva et sa bouille de bitchy biatch (♥)
◊ humeur : consternée.


konroe Ҩ wish i had an angel _
MessageSujet: konroe Ҩ wish i had an angel   konroe Ҩ wish i had an angel Icon_minitimeDim 11 Mar - 21:14

❝ wish i had an angel ❞


Furieuse. Noah était littéralement furieuse. De quel droit, de quel droit lui avait-on assigné une nouvelle protégée ? Elle n’aimait pas ce job, elle détestait même ça. Chouchouter des espèces de petits crétins égoïstes et insouciants l’agaçait profondément, à plus forte raison lorsqu’il s’agissait de sorciers. Elle avait eu le loisir d’observer deux catégories de sorciers : ceux qui s’éclataient avec leurs pouvoirs, des imbéciles shootés à la magie et aux expériences plus ou moins douteuses, et ceux qui prenaient la chose terriblement au sérieux, qui se destinaient à un destin tragique pour sauver l’humanité entièèèère des mains des démons (l’humanité, ouais, au moins). Elle avait généralement assez de mal avec ces gens-là. Ils semblaient tellement désireux de se sacrifier pour les autres, tellement pressés de mourir pour leur cause que c’en était usant. Merde, sa mission était de les garder en vie. Pas de les voir mourir au premier conflit qui survenait. Et, grâce au ciel, elle héritait peu souvent de ceux-là. Non, on préférait lui refiler les pimbêches, les petits merdeux à problèmes, les attardés, les siphonnés de la magie. Bref, Noah se récupérait le beau monde. Thanks to Konrad. Elle était consciente qu’il aimait énormément lui taper sur le système. Chez lui, c’était en passe de devenir un sport. La jeune femme n’était pas dupe. Elle savait pertinemment que c’était lui qui prenait les décisions les concernant, ses protégés et elle. Et cette fois, c’était trop. Elle allait lui montrer, elle, comment elle gérait ce genre de cas. Et il en était un, de cas.

C’était dans cet état d’esprit, furieuse et décidée à faire entendre sa voix, qu’elle s’était rendue au paradis. Les quelques Êtres de Lumière ainsi que les Fondateurs qu’elle avait croisé en chemin l’avait regardée d’un drôle d’air, mi-affligé, mi-compatissant. La plupart d’entre eux la connaissait et non pas parce qu’elle était de ces personnes vouées corps et âme à leurs missions mais plutôt parce qu’elle était l’une des rares à poser des problèmes. C’était plus fort qu’elle, il fallait qu’elle se rebelle contre l’autorité établie. Il lui était inconcevable de se soumettre bien gentiment, de ne rien dire, de sourire et d’obéir. Non, c’était impossible. Elle ne l’avait jamais fait et ne le ferait jamais. C’était à se demander, parfois, pourquoi diable elle avait été choisie pour devenir Être de Lumière tant son comportement pouvait laisser à désirer. Non qu’elle soit impossible à vivre. Mais tout ça était la faute de Konrad. Depuis qu’elle le connaissait, elle n’avait cessé d’avoir envie de lui coller deux-trois gifles. Il était insupportable avec elle et tout particulièrement avec elle. Noah le savait pour en avoir discuté avec quelques autres. Plus généralement, Konrad était quelqu’un de dur mais de droit. Il était juste. Sauf avec elle. A croire qu’il avait un problème. La vérité, c’était surtout qu’il devait culpabiliser de s’être laissé aller, il y a quelques décennies, lorsque les autres Fondateurs l’avaient envoyé, lui, la récupérer sur Terre alors qu’elle avait juré en hurlant que jamais, ô grand jamais elle ne remettrait les pieds au paradis puisqu’il lui rendait la vie impossible. Jusqu’alors, Noah ignorait quel était le problème de Konrad, pourquoi il ne lui passait rien, pourquoi il critiquait systématiquement sa façon de faire. Et, pour tout dire, ils n’avaient jamais réellement parlé de ça. Généralement, lorsqu’ils étaient seuls, ils ne parlaient pas. Ils hurlaient. Ou se jetaient l’un contre l’autre avec la faim que confère une longue abstinence ou un grand amour. Noah ignorait ce qui la poussait, elle, dans les bras de cet homme au passé semé de zones d’ombres et au caractère franchement exécrable. C’était sans doute ça : ils faisaient bien la paire.

Cet imbécile n’était nulle part. Et elle enrageait. Elle était montée ici, pleine de ressentiment, prête à lui faire une crise devant tout le monde, quitte à révéler certaines informations. Déjà de son vivant, elle n’aimait pas être dissimulée, cachée. Être le petit secret honteux de quelqu’un qu’on aime n’est guère gratifiant, surtout pour quelqu’un d’aussi fier. Enfin, ce n’était pas comme si elle aimait Konrad. Pas vraiment. Elle en avait simplement assez d’être la fille qu’il pouvait prendre ou jeter à sa guise, manipuler ou soumettre. Elle n’aimait pas être sous les ordres de quelqu’un, spécialement d’un homme. Surtout à ses ordres à lui. « BETH ! » cria-t-elle en s’élançant à la suite d’une Fondatrice qu’elle savait être, à son grand dam, proche de Konrad. L’interpellée se retourna, cet éternel air hautain peint sur le visage, les lèvres pincés et le regard sec, presque méprisant. Noah faillit éclater de rire. D’accord, Konrad n’était peut-être pas le seul à avoir eu des problèmes avec elle mais, au moins, il parvenait à la calmer. Beth, elle, avait abandonné très rapidement. Depuis, elle avait cette petite moue coincée au visage chaque fois qu’elle et Noah avaient une discussion. « Que veux-tu ? » demanda-t-elle avec un vague froncement de sourcils. Noah arqua un sourcil, presque surprise par tant de froide politesse. « Tu as vu Konr― TOI ! » hurla-t-elle presque, s’interrompant avant de bousculer Beth pour passer. A l’angle, derrière la Fondatrice, était apparu Konrad. La colère qui l’avait investie et poussée à venir ici déferla à nouveau sur Noah. Elle serra les poings avant de se planter devant le Fondateur, droite comme un i, prête à lui débiter tout ce qu’elle avait à dire sur sa façon de se comporter vis-à-vis d’elle et sur manière, plus ou moins arbitraire et injuste, de lui attribuer des protégés sans même lui demander son avis. « Si tu n’étais pas déjà mort, je te jure que je te tuerai sur le champ » cracha-t-elle, une fois à sa hauteur. Très raide, elle le toisa, ne pouvant retenir un reniflement méprisant. En vérité, il n’y avait pas que ce nouveau protégé qui l’agaçait. Non, il y avait aussi ce manque de temps, prétexte qui revenait de façon récurrente lorsqu’elle était d’humeur à folâtrer avec lui sur Terre. Ses visites se faisaient rares et il avait l’air de prendre de moins en moins de plaisir à se comporter avec elle comme deux personnes normales, comme deux humains. Autrefois, il leur arrivait de se balader, tous les deux, main dans la main. En fait, c’était surtout au début, après cette première nuit qu’ils avaient partagé. Ces petits moments volés à leur rythme de vie effréné comptaient parmi les plus beaux de la vie, passée et présente, de Noah. Ils lui avaient rappelé ce qu’elle avait préféré dans son existence humaine et dans son bonheur avec François. Durant cette période, elle avait été très heureuse, beaucoup plus malléable, beaucoup moins rebelle et effrontée. A présent, elle commençait à le soupçonner d’utiliser leur relation et cette complicité qu’ils partageaient pour la manipuler. Ce n’était probablement pas vrai mais Noah devenait paranoïaque. Il passait son temps ici, à planifier sa propre vie et celle des autres, à disposer de nombreuses existences et elle, elle restait sur le carreau, sensée suivre ses ordres, sensée agir comme un parfait petit soldat. Elle avait l’impression que chaque fois que, par le passé, elle était devenue un peu trop ingérable ― Noah le reconnaissait bien volontiers, il lui arrivait d’être franchement insupportable ― il l’emmenait passer quelques heures en tête-à-tête sur Terre. Elle détestait avoir l’impression d’être une poupée, une idiote qu’on manipulait à loisir. Ajoutée à ça la jalousie qu’elle ne pouvait s’empêcher de ressentir chaque fois qu’elle l’imaginait là-haut, entouré de femmes ― certes, pour la plupart des Fondatrices ou des Être de Lumière, mais Noah n’était pas dupe, si Konrad était capable de prendre du plaisir dans leurs parties de jambes en l’air, les autres aussi ― plus brillantes, plus matures qu’elle. C’était stupide. Ils ne s’étaient rien promis, absolument rien. Ni fidélité, ni sentiment, ni quoi que ce soit d’autre. Ils parlaient rarement de ces choses-là. En fait, ils n’avaient jamais abordé le sujet. Mais elle lui restait fidèle. C’était probablement inattendu, voire difficilement imaginable mais elle, Noah, était fidèle à un crétin sous les ordres duquel elle était, un type qui la touchait une fois tous les trente-six du mois, un homme qui savait fort bien faire de sa vie un enfer sur Terre (sans mauvais jeu de mots). Il avait intérêt à s’expliquer ou, du moins, à remédier rapidement à la situation. Parce que Noah n’en pouvait plus. S’occuper de ces idiots qu’on lui avait confié et gérer sa propre solitude, ses propres problèmes, c’était trop. Elle avait besoin de Konrad, un besoin irrationnel, physique. La vérité, c’est qu’il lui manquait. Et qu’elle avait peur de l’admettre.

HJ : voilàààà ma poule (a) bon, pour le protégé, on s'en fout, appelle-le comme tu veux, c'était juste le prétexte pour la venue de Joe au paradis (a) j'espère que ça te va et have fun nous *w*
Revenir en haut Aller en bas
http://bandofzeroes.forumgratuit.org/ https://dark-side.forumactif.fr/t755-l-enfer-c-est-les-autres
 

konroe Ҩ wish i had an angel

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
CHARMED ϟ DARK SIDE :: •• Magic World :: Heaven-