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 Five years later! Rien n'a changé, rien excepté que nous avons une fille...

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Beylee-Ann C. Taylor
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Five years later! Rien n'a changé, rien excepté que nous avons une fille... _
MessageSujet: Five years later! Rien n'a changé, rien excepté que nous avons une fille...   Five years later! Rien n'a changé, rien excepté que nous avons une fille... Icon_minitimeLun 27 Fév - 21:09

Five years later! Rien n'a changé, rien excepté que nous avons une fille... Tumblr_ln21vkRxDP1qc1j8bo1_500
"Une personne ne se résume pas à ce qu'elle était lors de votre dernière conversation, elle est la personne qu'elle a été tout au long de votre relation" (Rilke)

« Ce sera tout pour aujourd’hui. Bon weekend et n’oubliez pas que lundi, je récupère vos travaux sur Hamlet. Pour les retardataires, il serait grand temps de s’activer ! », souligna Beylee-Ann à l’égard de ses élèves avant que la sonnerie ne retentissent, retirant alors entièrement leur attention. Quelques années auparavant, elle n’était que la gentille petite Beylee, la petite intello à qui on ne s’intéressait que pour les cours ou les remises à niveau. Aujourd’hui, elle était revenue dans ce même lycée, en tant que professeur de littérature, et les choses n’avaient pas changées. Elle avait déjà remarqué la popularité éloignée les élèves entre eux, créant ainsi des clans. De génération en génération, cela continuerai sûrement à être. Elle n’avait aucun pouvoir sur ça, mais dans sa classe elle pouvait faire tout ce qui lui chantait et l’égalité entre tous allait de pair avec son enseignement. Le lycée n’est qu’une étape de la vie, on y vient, on y apprend des choses et on décide du chemin que l’on veut suivre. Quand on en sort, on retombe dans l’anonymat et une nouvelle voie se dessine, c’est ce qu’on appelle la vie. Alors il faut tenir et ne pas se laisser atteindre par les autres, parce qu’après trois ans, le lycée et tout ce qui s’y est passé n’est qu’un souvenir où vous ne reviendrez pas. A l’exception des personnes, qui comme Beylee, choisirait de poursuivre dans l’éducation. Voilà ce dont elle avait parlé dès son premier cours, afin que tous soit à l’aise. Il n’avait pas été question de littérature, seulement d’eux, de leur position et qu’au sein de cette classe, il n’y ait plus de préjugé, de clans ou de hiérarchie entre les élèves.
Avec le temps, tout le monde change. Il faut tirer des leçons de nos erreurs et ne pas croire que sans ratage, la vie n’est que plus belle. Elle-même avait changée, radicalement si on mettait en cause l’arrivée de la magie dans sa vie, mais hormis cela, avec les choix qu’elle avait faits, avec les personnes qu’elle avait rencontrées et avec les différents chemins qu’elle avait pris, elle s’était forgé son caractère et sa personnalité. Depuis ce cours et avec les autres qui ont suivis, un lien s’est instauré en classe, autant entre elle et les élèves, qu’entre les élèves eux même. Elle était respectée et avait mérité sa place auprès d’eux, si bien que même si la littérature n’était pas ce que la plupart des élèves appréciait, elle arrivait à donner vie à ce qu’elle disait et à les intéresser. Réussir à obtenir ce résultat était une victoire en elle-même. Voire l’étincelle dans les yeux d’une personne qui a compris quelque chose grâce à vous est quelque chose qui représente beaucoup pour elle.

Mais la plus belle de ses victoires, tient en un seul nom, en une seule personne, sa fille. Siobhan n’aurait jamais dû naitre, de par la rencontre tronquée de ses parents et de toutes les raisons qui auraient pu pousser Beylee-Ann à renoncer à sa grossesse. Et pourtant elle est là et va bientôt fêter ses six ans. Elle est là parce que sa mère n’a pas pu renoncer à lui enlever sa vie et parce que malgré tout, elle était le fruit de son amour pour Ethan, même si celui-ci avait eu un tout autre but en la rencontrant. Il a été son grand amour, la plus belle chose qui lui soit arrivé, autant pour les quelques semaines qu’ils ont eu ensemble que pour la fille qu’il lui a permis d’avoir. Mais il est également la pire chose qui lui soit arrivée. Elle ne s’est jamais remise de cette vérité, ce qui fausse toutes les relations qu’elle pourrait avoir avec un autre homme. Elle n’est pas prête, ni pour faire rentrer quelqu’un dans sa vie, ni pour refaire confiance à quelqu’un. Parce que, même si elle essaie de le haïr et de passer à autre chose, elle continue pourtant de l’aimer et la présence de Siobhan n’arrange pas les choses. Dans ses gestes, ses mimiques, sa façon de parler et même des traits physiques, il y a des similitudes plus que flagrante avec son père. C’était comme si, à travers elle, elle le voyait lui. Elle ne peut pas l’oublier. Elle ne veut pas l’oublier.
Siobhan était encore à l’école. Beylee était en avance et malgré que ce soit l’hiver, aujourd’hui le soleil avait pointé le bout de son nez et s’était installé pour la journée. Il faisait bon et doux, alors elle en profita pour aller marcher un peu et prendre de quoi leur organiser un petit gouter style pique-nique à l’improviste au parc. En revenant près de l’école primaire, elle chercha un banc où elle pourrait s’installer et lire un livre, en attendant la sortie des classes. Mais son regard fut arrêté immédiatement par une silhouette masculine. C’était comme hypnotique, à sa simple démarche quelque chose se passa et elle fut parcourue de frisson. Elle murmura un nom et garda ses yeux posé sur celui qui allait forcément passé devant elle. « Ethan… »
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Ethan K. Gibson
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MessageSujet: Re: Five years later! Rien n'a changé, rien excepté que nous avons une fille...   Five years later! Rien n'a changé, rien excepté que nous avons une fille... Icon_minitimeLun 27 Fév - 21:35

Five years later! Rien n'a changé, rien excepté que nous avons une fille... Tumblr_lnx39qJXna1qc1j8bo1_500
Comme le dit l’adage ; il y a des jours avec, et il y a des jours sans. Pour Ethan, cette journée semblait définitivement placée sous le signe de la malchance et ce, depuis que l’ambulancier avait mis un pied – probablement le gauche - hors de son lit. Maladroit, il s’était cogné le gros orteil contre la table basse et s’était brulé en se versant son café, mais la palme revenait sans nul doute à l’accident de voiture dont il avait été victime un peu plus tôt et qui avait envoyé son « bébé » tout droit chez le garagiste. Celui-ci l’avait tout de suite mis au parfum, les réparations allaient lui coûter un bras, son compte en banque risquait de lui faire la gueule pendant un moment. Pour couronner cette magnifique journée, Ethan avait omis de prendre de la monnaie et se voyait donc dans l’impossibilité de prendre les transports en commun pour regagner son appartement de Russian Hill. Le trentenaire n’avait donc d’autres moyens de locomotion que ses jambes. Il y avait de quoi être passablement énervé ou de regretter le temps où un simple clignement des paupières lui aurait permis de se téléporter où bon lui semblait par une simple pensée, mais au final, Ethan acceptait sa nouvelle condition sans trop de difficulté parce que cela le rendait plus humain. Optimiste, il n’oubliait pas cependant que la journée n’était pas encore terminée et que d’autres évènements de ce genre pouvaient surgir à tout moment et mettre ses nerfs à rude d’épreuve, ce qui le rendait à la fois curieux et intrigué. Pressé de regagner son domicile, Ethan décida de couper par le parc en sautant par-dessus la barrière sous le regard amusé d’un vieux couple qui nourrissait les pigeons voyageurs et à qui il adressa un petit sourire de gamin pris en faute suivit d’un mouvement de tête en guise de salutations.

L’ambulancier réajusta aussitôt sa veste en cuir et passa une main dans ses cheveux dans l’espoir de les discipliner un peu, mais c’était sans compter l’affreux épi causé par l’oreiller et dont il n’avait pas réussi à se débarrasser. Soudainement soucieux de son apparence physique, il passa une main sur sa joue rugueuse et prit connaissance de cette barbe de trois jours. Ethan en arriva à la conclusion qu’un rasage de près ne serait pas du luxe ! Un soupir lui échappa et sa main glissa dans l’une de ses poches d’où il tira son trousseau de clefs qu’il lança en l’air pour le rattraper, réitérant l’opération à plusieurs reprises sans songer un seul instant qu’avec la chance qu’il avait aujourd’hui, celui-ci pourrait très bien finir sa course dans les égouts. C’est ainsi qu’il se promenait dans le parc ; la démarche nonchalante et un look d’Homme des Cavernes qui ne semblait pas entacher son charisme pour autant. Tout en continuant son geste, Ethan se mit à réfléchir à ce qu’il comptait faire en rentrant puisque son programme du jour avait été sérieusement mis à mal par son accident de voiture et que, sans celle-ci, il se sentait plus démuni que jamais d’autant plus qu’elle avait une valeur sentimentale non négligeable.

Le fil de ses pensées fut brusquement interrompu par une légère brise emportant avec lui un parfum familier qui lui chatouilla les narines et réveilla chez lui une sensation bien étrange. Il était à peu près sûr qu’elle se trouvait là, non, il en avait la certitude. Il tourna alors la tête vers la seule présence aux alentours dont il sentait le regard posé sur lui depuis quelques secondes et ses yeux trouvèrent aussitôt les siens, d’un marron glacé profond. Plusieurs minutes s’écoulèrent avant qu’il ne daigne reprendre contenance, déglutissant avec difficulté la boule de tristesse qui lui nouait douloureusement la gorge. Son regard glissa alors sur le corps de la jeune femme qu’il détailla rapidement et il put constater que les cinq années avaient portés leurs fruits ; Beylee-Ann était encore plus séduisante que dans son souvenir. A côté d’elle, Ethan se sentait bien misérable. Le trentenaire passa une main sur son visage, peu sûr de l’attitude à adopter, mais il avait tellement attendu de la revoir qu’il se refusait de passer à côté de cette opportunité. Enfonçant les mains dans ses poches, l’ambulancier s’approcha de la jeune femme d’une démarche beaucoup moins assurée, la tête légèrement baissée. « Beylee… » lâcha-t-il dans un murmure, affichant un sourire douloureux. « Ca faisait longtemps... Comment vas-tu ? » s’enquit-il maladroitement et de façon précipité, faisant clairement sentir à son interlocutrice qu’il était bien décidé à entretenir une conversation avec elle.
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Beylee-Ann C. Taylor
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MessageSujet: Re: Five years later! Rien n'a changé, rien excepté que nous avons une fille...   Five years later! Rien n'a changé, rien excepté que nous avons une fille... Icon_minitimeMar 13 Mar - 15:18

Il y a de bons jours et des mauvais. Tout portait à croire qu’aujourd’hui allait être bon. Dernièrement l’hiver avait frappé fort et en une seule journée le soleil avait rétablie l’équilibre, rendant le sourire aux habitants de San Francisco. Et oui ! Cela peut surprendre, mais suite à un sondage, il s’est avéré que voir le soleil en se réveillant le matin, rendait les gens heureux. Tout du moins la plupart des gens, et Beylee-Ann en faisait partis. Tout s’était naturellement mis en place sans laisser de place au malentendu et inconvénients. Alors quoi de mieux pour terminer cette belle journée, qu’un pique-nique entre mère et fille au parc pour le gouter. C’est dans cet état d’esprit, serein et enclin à faire plaisir à sa fille, qu’elle marchait tranquillement vers la boulangerie et la supérette du coin. Les achats ne durèrent que quelques minutes, le temps de prendre le peu de choses dont elle avait besoin, comme du jus d’orange, des fruits ou encore un croissant tout frais. Avant de rejoindre l’école, elle marcha vers sa voiture. Une fois devant celle-ci, elle ouvrit le coffre et mis ses provisions dans un petit sac. Elle prit ensuite une couverture et un grand sac, dans lequel elle rangea le tout. Verrouillant sa voiture, elle reprit la direction de l’école.

Elle était vêtue de façon simple et décontractée. Chemise à carreau et rayé bleu et noir, les manches remontées au trois quart et un jean slim, le tout rehaussé par une paire de talons qui lui faisait gagner pratiquement 10 cm. Elle ne mesurait qu’1,60m, mais ce n’était pas sa taille qui lui ordonnait de porter des talons pour se grandir, non c’était juste un confort. Certains préfèrent marcher en basket, et bien pour Beylee c’était les talons. Autour d’elle, déjà plusieurs parents attendaient la fin de la classe, eux aussi en avance. Elle fit signe à plusieurs mères, avec un sourire sincère et joyeux et s’approcha d’un banc pour y déposer son sac. Une légère brise fraiche vint caresser son visage et fit danser délicatement ses cheveux légèrement bouclés, qu’elle avait laissés détaché. Elle se pencha pour fouiller dans son sac à la recherche d’un livre qu’elle avait commencé. Elle allait pouvoir en profiter pour s’y plonger de nouveau dedans quelques instants. Les autres mères, ou même pères d’ailleurs, étaient soient déjà en train de parler avec d’autres, leur faisant des reproches ou au contraire en riant, d’autres étaient avec les téléphones ou encore dans un coin attendre patiemment. Alors face à tout ça, le livre lui semblait la meilleurs alternative. En effet la jeune femme était connue pour ne prendre aucune position vis-à-vis des autres parents. Elle n’était ni contre ni pour, tout ce qui lui importait était le bien être de sa fille, pas ce qui se passait en dehors avec les conflits entre parents. Oui, il était bien connu, que de nos jours, si des enfants sont amis, il faut que leurs parents le soit aussi. Et bien souvent un conflit nait entre les parents, ce qui vient poser un frein dans la relation amicale entre les enfants. Ces derniers sont surprenants et autonomes si on leur laisse la place d’exister par eux même, sans que les parents n’interviennent pour leur dire ce qu’il faut faire ou ne pas faire, ou encore avec qui être ami(e)ou ne pas être. Chacun respectait sa position et c’était peut-être pour cette raison qu’elle était appréciée. Quoiqu’il en soit, monde réel ou monde magique, sa façon d’être ne changeait pas.

Alors, qu’elle allait reprendre sa lecture où elle l’avait arrêtée la veille, son regard fut comme immobilisé, puis se fut à son corps tout entier d’être paralysé. Elle ne pouvait pas quitter du regard cet homme qui avançait maintenant vers elle. Tant de chose se passa dans sa tête, dans son cœur, dans son corps. Tant de questions, tant de doutes, tant de méfiances, mais en même temps, tant de chaleur et tant d’amour qui remontait à la surface. Elle fut tellement prise dans ses esprits, qu’elle n’avait pas remarqué, qu’il était déjà maintenant face à elle. Aucun son, aucun mot ne sortit de sa bouche. Seul son regard, plein de surprise, semblait essayer de dire quelque chose. Il lui le premier à rompre le silence, «Beylee… ». A entendre son nom, la jeune femme, ferma les yeux un très court instant, esquissant aussi vite un léger sourire. Bien que ce ne fût qu’un murmure, elle se sentit toute chose en entendant le son de sa voix. Il lui avait tant manqué. Elle n’avait cessé de penser à lui durant ces longues années, imaginant le retrouver un jour. Mais tout ceci n’avait toujours été que dans ses rêves, elle ne s’attendait pas à le revoir et encore moins, en plein centre-ville de San Francisco, en public. Mais il était là, devant elle, bel et bien là. Plus de cinq ans s’étaient écoulés depuis la dernière fois, son regard semblait meurtri tout comme sa façon d’être. Mais elle ne pouvait s’empêcher de le trouver séduisant et attirant. Sans compter que devant cette petite barbe de 3 jours, elle craquait complètement. Elle se pinça légèrement la lèvre inférieure, signe de désir mais également signe pour se reprendre et revenir à la réalité. Elle n’avait pu refouler les sentiments qu’elle avait pour lui, mais leur passé et ce qu’il avait fait, ne pouvait pas s’effacer. «Ca faisait longtemps... Comment vas-tu ? ». Comment elle allait ? Une question qui ne pouvait avoir de réponse. Non parce qu’elle ne voulait pas lui parler, mais simplement parce qu’elle-même ignorait comment elle allait. Le fait d’être de nouveau en face de lui, la troublait bien plus qu’elle ne l’aurait pensée.

« Je… Qu’est-ce que tu fais là ? ». Répondre à une question par une autre question, était ce qu’on aurait pu qualifier de la méthode Taylor. Depuis qu’elle avait été trahie par Ethan, à chaque question qu’on lui avait posé, elle avait détourné la chose par une autre question, et ainsi de suite, si bien qu’aujourd’hui s’en était devenue une habitude. Elle voyait bien qu’il n’était pas là dans l’intention de lui nuire. Il semblait tout aussi gêné et maladroit qu’elle. Elle ne savait pas s’il l’avait vraiment aimé ou si cela n’avait été qu’un jeu avant qu’il ne la livre aux enfers, mais elle, elle l’avait aimé. Elle l’avait aimé et l’aimais toujours. Si bien, qu’elle n’arrêtait pas de se répéter qu’il fallait qu’elle dise quelque chose pour se détacher un peu de la situation et de lui, sinon elle se laisserait engloutir. « Avant que tu ne dises quoique ce soit, je veux que tu saches, que j’ai changé depuis… depuis la dernière fois. Qu’on soit en public ou non, ... je me défendrais », lâcha-t-elle d’un seul coup, de façon toujours maladroite. Elle ignorait tout de ces motivations, du pourquoi du comment, la seule chose qui lui importait était de protéger Siobhan. S’il savait pour elle ? Si c’était pour cette raison qu’il était là ? Il y a plus de cinq il l’avait voulu elle, et si aujourd’hui il voulait leur fille ? Oh mon dieu ! Siobhàn ! D’ici moins de vingt minutes, l’école sonnerait la fin de classe…



Dernière édition par Beylee-Ann C. Taylor le Mar 27 Mar - 12:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Five years later! Rien n'a changé, rien excepté que nous avons une fille...   Five years later! Rien n'a changé, rien excepté que nous avons une fille... Icon_minitimeJeu 15 Mar - 18:49

« Je suis pauvre, et mes rêves sont mes seuls biens. Je les déroule sous tes pas. Marche doucement, car tu marches sur mes rêves… ». A chaque fois qu’il pensait à Beylee-Ann, Ethan se remémorait ce poème qu’il avait un jour entendu et dont les phrases l’avaient profondément touché. Forcé de vivre sous les ponts après avoir quitté le domicile familial pour fuir son père, Ethan s’était identifié au personnage durant des années avant de piétiner les rêves de Beylee-Ann. Il était parfaitement conscient qu’à la minute où il lui avait avoué sa véritable nature, la vie de la jeune femme s’était effondrée comme un château de cartes et aujourd’hui encore, Ethan n’arrivait toujours pas à se le pardonner. Il savait que cela devait sûrement être le cas de Beylee-Ann qui avait sans doute le plus souffert dans toute cette histoire, mais il lui était incapable de passer à côté d’elle sans lui prêter la moindre attention. Il était le morceau de métal dur et froid et elle était l’aimant, impossible de résister à cette tension qui subsistait toujours entre eux. C’était étrange comme sa présence le rendait nerveux, Ethan se demandait d’ailleurs comment il réussissait à garder une totale maîtrise de lui, luttant contre l’envie irrépressible de presser son corps contre le sien, d’effleurer sa peau de soie et de goûter ses douces lèvres. « Je… Qu’est-ce que tu fais là ? ». L’ambulancier redescendit brutalement sur terre, plongeant de nouveau son regard dans le sien et resta silencieux un petit moment. Il avait tant regretté d’en avoir trop dit que ses réponses n’étaient plus aussi spontanée qu’avant, comme si en perdant ses pouvoirs Ethan avait également perdu sa faculté à mentir. « Je rentre chez moi, en coupant par le parc. » avoua-t-il enfin, éludant le passage de l’accident qui lui vaudrait sûrement une facture bien salée. « Et toi ? » demanda-t-il, sans faire le rapprochement entre tous les parents agglutinés près de l’entrée de l’école, ne soupçonnant pas l’existence d’un enfant… de leur enfant.

« Avant que tu ne dises quoique ce soit, je veux que tu saches, que j’ai changé depuis… depuis la dernière fois. Qu’on soit en public ou non, … je me défendrais. » lâcha-t-elle soudainement et sur un ton qui lui sembla particulièrement froid sur le coup. Ethan accusa le coup, déglutissant avec tellement de difficulté que l’on pouvait voir sa paume d’Adam en mouvement. Que pouvait-il répondre à ça ? Il n’avait pas envie de lui dire qu’elle n’avait plus rien à craindre de lui pas plus qu’il n’avait envie de lui avouer qu’il avait préféré renoncé à ses pouvoirs plutôt que de renoncer à l’Amour et que cette leçon lui venait d’une femme qu’il avait sincèrement aimé et qu’il aimerait probablement jusqu’à son dernier souffle de vie. Elle pouvait l'attaquer, Ethan ne répliquerait pas ; non seulement parce qu'il n'en avait plus le pouvoir, mais parce qu'il n'en avait pas envie. Il se doutait que Beylee ne serait pas dupe, surtout après le tissu de mensonges qu'il lui avait servi pendant des années. Pourtant, il gardait tout de même espoir : la jeune femme semblait croire au changement puisqu’elle lui avait précisé qu’elle-même n’était plus celle qu’il avait connu. L’ambulancier sortit les mains de ses poches pour les lui montrer en signe de capitulation. « D’accord. » dit-il simplement. Beylee-Ann venait de jeter un froid. Ethan n’osait plus rien dire de peur de l’offusquer ou de la faire fuir, mais il ne pouvait pas se murer dans le silence non plus. « Et… hm… J’imagine que tu dois être professeur aujourd’hui…». Bien qu’un peu bancale, sa phrase avait pour but de relancer la conversion. En tout cas, si elle avait pu réaliser son rêve ce n’était sûrement pas grâce à lui ! En arrivant à cette même conclusion, Ethan se gratta le cuir chevelu en ne faisant que les décoiffer davantage, c’était un petit tic nerveux qui ne l’avait jamais quitté. A présent, il était à court d’argument et envisageait la fuite.

Excuses-moi, ce n'est vraiment pas top
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MessageSujet: Re: Five years later! Rien n'a changé, rien excepté que nous avons une fille...   Five years later! Rien n'a changé, rien excepté que nous avons une fille... Icon_minitimeMar 20 Mar - 19:48

La surprise de le revoir avait été telle, qu’elle ne savait pas que dire ou que faire. Question surement un peu bateau ou qui ne devait avoir ni queue ni tête, mais il fallait bien commencer par quelque chose. Surtout, que le fait de se revoir devant l’école de leur fille la troublait et la perturbait d’avantage. Que faisait-il là ? « Je rentre chez moi, en coupant par le parc ». Evidemment, dis comme ça, ça semblait d’une évidence, qu’elle se sentie un peu idiote d’avoir posé ce genre de question. C’était juste qu’en trois ans qu’elle vivait là et que leur fille avait à l’école, elle ne l’avait jamais croisé. Il vivait dans le même quartier qu’elles, il avait été si loin et si proche en même temps. « Et toi ? », « Oh, hm… J’attends quelqu’un… ». Elle ne lui avait jamais menti et elle ne voulait pas commencer aujourd’hui. Après tout ce n’était pas un mensonge. Elle attendait bien quelqu’un, mais un quelqu’un d’1m10, avec des pinces dans les cheveux et un cartable rose. C’était la première fois qu’il se revoyait et ce n’était surement pas le bon moment pour lui avouer qu’elle avait une fille, ou plutôt, qu’ils avaient une fille.

Plus de cinq ans c’était écoulés depuis la dernière fois. Plus de cinq ans, et il ne fut pas un seul instant où elle ne pensa pas à lui. Il hantait son esprit et son cœur chaque jour, chaque heure, chaque minute et chaque seconde que la vie offrait. Et quand elle essayait de le chasser, le bout du nez de Siobhan entrait dans la pièce où elle se trouvait et les pensées vers Ethan également. Sa façon de sourire, sa façon d’essayer de la soudoyer pour obtenir quelque chose avec son regard au faux semblant triste, tel le chat Potté dans Shrek, et encore tant d’autre traits physique, caractériel et même gestuel. Il n’avait pas fait partie de son éducation, de sa vie et pourtant, un peu de lui était ancré en leur fille. Au début, cela l’avait troublée et elle devait bien l’avouer, avait été difficile à gérer. Mais avec le temps elle avait su faire face devant le bonheur qu’elle ressentait grâce à leur fille. Elle était son rayon de soleil, ce pour quoi elle se levait chaque matin et ce pour quoi elle souriait. Elle avait essayée d’oublier Ethan, de le détester pour pouvoir tourner la page sur ses mensonges et sa trahison mais elle n’avait jamais pu s’y résoudre. Malgré tout, elle continuait de l’aimer, essayant de trouver dans sa petite tête divers scénario qui aurait pu expliquer son geste. Voilà ce qui arrive quand on décide de mettre à la porte l’homme qui est sans doute votre grand amour, sans lui laisser la moindre chance de s’expliquer. Mais également, parce qu’il lui a offert Siobhan et que même dans sa douleur et sa tristesse, il a continué à la rendre heureuse. Elle ne voulait pas avoir à se défendre contre lui. Leur histoire, comme dans beaucoup d’autres comportait du positif et du négatif. Alors quand il sortit ses mains de ses poches en signe de capitulation, elle ne put s’empêcher de laisser échapper un sourire du coin de ses lèvres. « Pour être honnête, je n’ai pas envie de faire quoique ce soit… Je… », un léger soupir l’empêcha de finir sa phrase. Les seuls mots qu’elle voulait dire mais qu’elle se refusait était « tu m’as manqué ». Vraiment manqué. « … c’est juste que je ne m’attendais pas à te revoir… Alors hmm… Drapeau blanc ? », poursuivit-t-elle, ne sachant visiblement pas que dire, avec un sourire crispé. Les mots ne sortaient pas, son corps tout entier voulait seulement agir, non parler. A leur première rencontre il y avait eu une attraction autour de lui qui l’avait irrémédiablement attirée. Attraction qu’il avait encore aujourd’hui et qui avait le même effet sur elle. Elle désirait tellement rapprocher son corps du sien, le sentir contre elle, regouter à ses lèvres, effleurer les traits de son visage, sentir son souffle sur elle. Faire comme si c’était le début de leur histoire, en effaçant la partie qui avait mal tournée et qu’ils puissent enfin être heureux, comme dans les contes de fées, comme ce qu’elle c’était imaginée pour eux.

Le son de la voix d’Ethan la fit redescendre sur terre. « Et… hm… J’imagine que tu dois être professeur aujourd’hui… ». Elle se mordilla la lèvre inférieure, secouant très légèrement la tête. « Oh ! Hm oui, tu as devant toi un professeur de littérature du lycée du quartier », répondit-elle en souriant. « Les débuts ont été laborieux, mais ça va maintenant ». Entre le comportement de certains élèves, les allusions déplacées à son égard et le manque d’intérêt qu’ils avaient pour cette matière, elle avait craqué sous la pression mais était remontée en selle, se donnant un côté plus autoritaire pour passer au-dessus d’eux. Cette méthode avait bien fonctionné puisqu’aujourd’hui elle avait leur respect et leur intérêt. « Hm, et toi ? Qu’est-ce que tu deviens ? », osa-t-elle finalement demander. En cinq ans, il c’était passé des choses, autant pour l’un que pour l’autre. Il savait qu’enseigner la littérature était ce qu’elle désirait faire de sa vie et elle fut agréablement surprise qu’il s’en souvienne ou qu’il est fait attention à ce qu’elle disait. Leur histoire entière n’avait sans doute pas été qu’un mensonge alors. Par contre, elle ne savait rien de ses rêves, de ce qu’il devenait. Tandis qu’elle attendait qu’il lui réponde, elle le vit se gratter le cuir chevelu. C’était un tic qu’il avait tant l’habitude de faire autrement fois et qui visiblement ne l’avait pas quitté. « Nerveux ? », demanda-t-elle en souriant, « Rassure toi, on est deux »
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MessageSujet: Re: Five years later! Rien n'a changé, rien excepté que nous avons une fille...   Five years later! Rien n'a changé, rien excepté que nous avons une fille... Icon_minitime

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