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 Marie & Ian ~ |Bibliothèque de l'université| Je ne suis jamais aussi bien que lorsque je suis avec elle.

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Ian A. Duncan
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Ian A. Duncan
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Marie & Ian ~ |Bibliothèque de l'université| Je ne suis jamais aussi bien que lorsque je suis avec elle. _
MessageSujet: Marie & Ian ~ |Bibliothèque de l'université| Je ne suis jamais aussi bien que lorsque je suis avec elle.   Marie & Ian ~ |Bibliothèque de l'université| Je ne suis jamais aussi bien que lorsque je suis avec elle. Icon_minitimeMer 22 Fév - 21:04

Marie & Ian ~ |Bibliothèque de l'université| Je ne suis jamais aussi bien que lorsque je suis avec elle. 576745anigif26

Ce matin-là, les discours de ma grand-mère repassaient en boucle dans ma tête de mule. Je songeais à notre dispute et principalement à sa déception devant mon manque réel de motivation pour mes cours. Les rumeurs l’avaient informé de ma vie dissipée. On – pronom indéfini qui désigne tout le monde et personne à la fois - ajouta même que j’étais à deux doigts de rater mon année et sincèrement, je n’en avais que faire. Bien sûr, les premiers mois, j’ai adoré passer plus de huit heures par jour au milieu de mes bouquins. J’ai toujours aimé la psychologie. Je suis même plutôt doué. La fac, c’était donc du pain béni. Et puis, un jour, je me suis lassé. Mes camarades de classe et leurs perpétuelles léthargies, mes professeurs et leur démarche pédagogique, leurs hypocrisies... je ne les supporte plus. Ma patience frôle le zéro pointé. Je crois que j’ai l’amour en tête et mon comportement a donc changé. Je rêvasse pendant des heures sur mon banc. Je suis déconcerté par ses facilités et je me demande, après toutes ses années de vie, où elle puise son désir d’apprendre. Parfois, quand elle ne le remarque pas, je l’observe du coin de l’œil et je m’attarde sur les traits fins de son joli facies. Je ne m’en lasse pas. Jamais. Je crois qu’au fond, si elle s’absentait, je ne serais probablement pas le premier à me rendre en classe malgré ma dévotion pour mon futur métier. D’après le doyen de la fac, je suis un véritable gouffre sans fond de fainéantise. Ainsi, prétendre que les recommandations de Granny m’étonnèrent serait un pur mensonge. J’ai donc dit : « Je sais » et elle a répliqué : « C’est tout ce que ça te fait ? » avant d’enchaîner sur de maussade palabre. Je la déçois. Ça tombe bien, moi aussi je me déplais en ce moment. Si je ratais, je ne serais plus qu’un serveur de bar. Certes, il n’y a pas de sot métier. J’aime mon job mais, je dois admettre que ce serait du gâchis.

Aussi, je sais qu’elle a raison, malgré l’oppression de ses remarques incessantes. Néanmoins, je me contentai de m’excuser puis, j’ai rejoins ma salle de bain. Je n’ai pas eu le courage de lui avouer que j’avais rencontré quelqu’un. Marie n’apprécierait certainement pas. Or, je détesterais leur mentir, tout comme je honnis d'avoir à cacher la vérité à Granny Rose. Alors, la honte ternit mon teint. Mon miroir ne ment pas. Mon minois mutin est aussi blafard que mes pupilles éteintes. Je manque terriblement de sommeil à trop m’inquiéter pour elle, pour nous, pour notre avenir. C’est une obsession. Elle se dessine sur mon visage. Mes sempiternelles remises en question sont épuisantes. Je devrais peut-être revenir à mes habitudes d’antan : Prendre la vie comme elle vient. Sauf que je ne sais pas comment m’y prendre. Qu’importe, j’y réfléchirai plus tard. Après avoir déguster un excellent chocolat chaud brûlant et m’être prélassée dans un bon bain. Un bain bien chaud. Un bain lénifiant.

Avant de me déshabiller pour profiter d’un moment d’extrême détente, j’allumai la radio. La voix de Bob Dylan remplit la pièce et j’entrai timidement dans la baignoire. L’eau était si chaude que des volutes de vapeur s’en échappèrent. Elles rougirent mes joues pleines et je me suis senti bien. Mon corps jusqu’ici crispé par mes insomnies, se détend peu à peu. J’en oublie même mes considérations peu flatteuses sur ma vie. Je me sentais déjà plus sûr de moi. J’étais prêt à reprendre les choses en main, à commencer par ce travail en duo que nous devons rendre pour la semaine prochaine. Marie, studieuse au possible, a régulièrement cherché à nous amener à la bibliothèque. Je me suis toujours montré dissipé. Aujourd’hui, je me dis que je pourrais bien tenter l’effort de rester concentré. Je lui ai donc envoyé un message pour m’assurer qu’elle n’avait rien de prévu. Et compte tenu qu’elle a vite répondu, j’usai de mon pouvoir pour amener ma veste à moi et je suis parti pour cette grande bâtisse regorgeant de livres. Une mine d’or pour tous les étudiants.

Je l’ai attendu plus de dix minutes. Alors, pour m’occuper, je me suis installé derrière un PC pour chercher dans la base de données des livres sur notre sujet. Plus de 10 bouquins que je rassemblai à l’aide de mes dons quand j’étais certain qu’on ne me remarquait pas. Attablé à un bureau, j’en commençai une étude peu minutieuse en jetant des coups d’œil décisifs à ma montre. Je m’impatientais. C’était propre à moi ces derniers temps. Je ne suis jamais aussi bien que lorsque je suis avec elle. Le silence de l'endroit me pèse un peu. L'attente aussi. D'autant que je ne peux m'empêcher de regarder la porte d'entrée de temps à autre.
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Marie S. Seymour
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Marie & Ian ~ |Bibliothèque de l'université| Je ne suis jamais aussi bien que lorsque je suis avec elle. _
MessageSujet: Re: Marie & Ian ~ |Bibliothèque de l'université| Je ne suis jamais aussi bien que lorsque je suis avec elle.   Marie & Ian ~ |Bibliothèque de l'université| Je ne suis jamais aussi bien que lorsque je suis avec elle. Icon_minitimeMer 22 Fév - 22:36

Lorsque Marie put enfin s’enrouler dans ses couvertures et poser sa tête, qui bourdonnait de questions sans réponse, elle ne laissa échapper un soupir de soulagement, et un sourire de béatitude se dessinait sur ses yeux. Depuis quelques jours, elle ne cessait de faire des allers et retours entre les cieux et la terre, et ses séjours au paradis la fatiguaient énormément. Son corps ressentait les effets du décalage horaire, et elle perdait la notion des heures lorsqu’elle se trouvait avec ses compères. Dans les cieux, les heures deviennent des semaines, les semaines des mois, les mois des siècles, et elle était toujours sur ses gardes, comme si on lui volait des heures sacrées sur terre.
Mais à présent, elle était de retour sur terre, chez elle, dans son lit, et elle allait pouvoir enfin profiter de quelques heures de paix. Mais cette paix ne dura qu’un court instant. Son portable sonna, la faisant sursauter, et elle grogna de mécontentement. Marie se radoucit en voyant que c’était Callum, l’un de ses protégés, et, c’est légèrement angoissée, qu’elle répondit au téléphone.
« Marie, je ne te dérange pas j’espère ? » Que dire ? Oui, j’allais dormir, tu me rappelles dans trois heures ? Non, elle ne pouvait se le permettre, ses protégés passent toujours avant sa santé mentale. « Non ne t’inquiètes pas. En quoi puis-je t’aider ? » Et, pendant de longues heures, elle l’écouta parler d’une oreille, plus ou moins, attentive. Quand elle se sentait fléchir, elle se levait pour faire quelques pas dans sa chambre, ou partait se servir un gros verre de jus d’orange, histoire de rester éveiller.
Lorsque Callum finit par la remercier, Marie laissa les bips raisonnaient quelques secondes avant de raccrocher à son tour. Elle était dans un état second, et se demandait si elle n’était pas entrain de dormir assise, avant d’enfin se laisser tomber dans les draps.
Et, malgré sa fatigue, elle ne put fermer les yeux. Beaucoup trop de questions tournaient dans sa tête et dont les réponses lui étaient étrangères. Enfin, c’était un bien grand mot, car, en vérité, elle ne voulait pas voir la vérité en face. Elle bafouait les règles, elle devenait étrangère à son statut de fondateur, et pourtant, cela ne l’empêcher pas de suivre son cœur. En contrepartie, ce qu’elle savait, c’est qu’elle le mettait en danger, et c’est ce qui l’a contrarié le plus. La vie, de celui pour qui son cœur bâtait, était visée, et ça, elle le vivait très mal. Chaque nuit, elle revivait le jour où elle avait faillis le perdre, chaque nuit, elle retenait ses larmes, chaque nuit, elle s’en voulait de l’aimer … Et c’était bien ça le problème, elle l’aimait. Si elle n’avait eu aucun sentiment à son égard, elle serait remontée aussitôt dans les cieux, le laissant trouver une jeune femme, de son âge, avec qui il aurait pu vivre une belle histoire d’amour, avoir des enfants, et vieillir. Mais Marie était devenue égoïste, et elle avait le cœur brisé, rien qu’en l’imaginant avec une autre. Alors elle le laissait faire, elle le laissait l’aimer, alors qu’elle ne le méritait pas. C’est sur ses pensées qu’elle finit par s’endormir, pour rêver, comme chaque nuit, d’une éventuelle attaque …

C’est la sonnerie de son portable qui la réveilla, et elle se releva rapidement, reconnaissant la personne qu’elle voyait apparaitre sur son portable. Elle fut soulagée en apprenant qu’il cherchait juste à la joindre et qu’il lui proposer de le rejoindre à la bibliothèque de la fac. Marie était contente de cette initiative, et sauta sur ses deux pieds avant de prendre le chemin de la salle de bain où l’image, que reflétait le miroir, l’inquiéta. Elle avait des cernes bien dessinés, un visage tiré, et pouvait voir qu’elle avait peu mangé ses derniers temps, à cause de ses longs séjours dans les cieux. Elle secoua la tête, puis prit une douche express, avant de s’occuper de son visage. Une bonne couche de fond de teint, du mascara, et une fine couche de rose sur les lèvres et le tour était jouée. Même si on voyait qu’elle était fatiguée, elle ne paraissait pas exténuée. Après quelques minutes devant son armoire, elle opta pour un jean et un tee shirt ample, qui serait parfait pour cacher sa nouvelle maigreur. Elle attrapa ensuite son sac, ses clés, et lorsqu’elle jeta enfin un regard vers l’horloge, elle prit peur en voyant qu’elle était en retard. Ni une, ni deux, elle s’éclipsa dans les toilettes du second étage, et lorsqu’elle fut bien certaine que personne ne s’y trouvait, elle sortit et prit la direction de la bibliothèque, qui était pratiquement vide. Du moins, elle avait l’habitude de croiser beaucoup plus de monde. Elle ne tarda pas à le voir, assis à une table, et se hâta de le rejoindre. Il avait l’air anxieux, et lorsqu’elle fut à sa hauteur, elle passa une main sur son épaule, seul contact qu’elle se permettait dans un lieu public.
« Je suis désolée d’être en retard, je n’ai pas vu l’heure passer. »
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Marie & Ian ~ |Bibliothèque de l'université| Je ne suis jamais aussi bien que lorsque je suis avec elle. _
MessageSujet: Re: Marie & Ian ~ |Bibliothèque de l'université| Je ne suis jamais aussi bien que lorsque je suis avec elle.   Marie & Ian ~ |Bibliothèque de l'université| Je ne suis jamais aussi bien que lorsque je suis avec elle. Icon_minitimeJeu 23 Fév - 22:11

Dix fois. Dix fois que je relis inlassablement le même paragraphe sans vraiment le comprendre. La sémantique m’échappe complètement. J’ai la tête ailleurs. Parfois, je perds le fil de ma lecture pour jeter un regard inquiet sur la porte d’entrée de la bibliothèque. Le geste est récurrent et pourtant, je me laisse surprendre par Marie. Je n’ai pas senti sa présence quand elle s’approcha. J’émis d’ailleurs un léger mouvement de recul quand sa main glissa sur mon épaule. Aussi, mon regard se fit sombre un instant, se radoucissant à l’immédiat dès que j’aperçois ses grands yeux clairs et que je reconnais sa voix. Son Tee-shirt un peu trop ample n’enlevait rien à son charme. Je la trouvais radieuse quoique légèrement fatiguée. Epuisée sans doute par son train de vie. Jongler perpétuellement avec deux identités - l’étudiante et la fondatrice - lui réclamait certainement une énergie considérable. Alors moi, du haut de ma vingtaine et de mon statut commun dans la société magique, j’essaie vaillamment de l’aider à grands renforts de blagues scabreuses et de sourire authentique. Un sourire semblable à celui que je lui offre mais en plus solaire. « Pas besoin de t’excuser. Ça ne fait pas très longtemps que je suis là de toute façon. Aucun homme n’est mort d’impatience » lui mentis-je un peu maussade, soucieux de ne pas l’inquiéter, vexé par cette distance inappropriée. « Aucun homme n’est mort d’impatience. » Son attention mesurée m’agaça instantanément et je ne parvins à lui dissimuler. En réalité, j’étais lassé. Lassé d’avoir toujours à nous cacher des yeux du monde alors que visiblement, nos ennemis connaissaient notre alliance. Au contraire, pourquoi aurais-je été agressé ? Dans quel but ? Je jugeais donc cette mascarade sans grand intérêt. D’autant qu’ici, dans la salle de travail de la bibliothèque universitaire, nous étions seuls. En dehors des employés trop concentrés dans leur lecture, il n’est aucune paire d’yeux trop curieuse pour nous surprendre en flagrant délit d’affection. La preuve en est. Combien de fois, depuis mon arrivée, ai-je utilisé ce pouvoir nourrissant mon oisiveté sans craindre d’être surpris ? J’ai déplacé des livres, la chaise et j’ai même attiré à moi une bouteille d’eau que je posai moi-même sur la table un peu plus tôt. Derrière les étagères, nous sommes transparents, à l’abri du regard d’autre trop curieux ou trop parcimonieux.

C’est l’épuisement dessiné sur ses traits qui m’apaisa un peu. Instinctivement, je m’inquiétai pour elle bien que je le tus. Je me contentai d’éviter d’exprimer ma frustration par la remarque caustique traînant sur ma langue. J’ai préféré blague
r. « Par contre, je connais une histoire à propos d’une femme qui a dormi cent ans en attendant le baiser de son Prince charmant. J’en connais même une autre concernant une princesse contrainte au silence jusqu’à ce qu’un autre Prince ne l’embrasse. » lui contais-je en mimant à mes lèvres une fermeture éclair que je ferme à double tour.

Têtu au possible, j’estimais objectivement que la prudence de mon binôme était passablement exaspérante. A mes yeux, trop point n’en faut. Pourquoi devrais-je me satisfaire d’une marque d’affection aussi faible qu’une caresse sur l’épaule ? Ce geste, on le réserve à un ami. Un ami sincère qu’on respecte et qu’on apprécie. Il n’est pas destiné à l’homme qu’on aime. Car il s’agit bien d’amour entre elle et moi. J’en étais sûr et certain. Aussi, plus résolu que jamais, je ne prononcerais plus un seul mot tant qu’elle ne m’offrirait pas ce que j’attends : Une expression discrète de tendresse bien plus adaptée à notre situation. Je suis bien trop authentique pour accepter d’exister trois soirs par semaine sous le couvert de nos appartements respectifs. Moi, j’ai besoin de vivre pleinement. J’ai besoin de la serrer dans mes bras au gré de mes envies sans avoir répondre à des préceptes rudimentaires sans grande lucidité. Certes, je ne m’attendais pas à une effusion de grands sentiments en public. Je ne suis impérativement pas friant de ces mièvres démonstrations au-delà de toute bienséance. Et pourtant. Pourtant, je la saisi tendrement par le poignet avant qu’elle ne s’installe à mes côtés, foncièrement déterminé à le garder prisonnier de mes doigts le temps nécessaire à sa compréhension. Elle était intelligente. Je ne doutais pas qu’elle me rendrait très vite le don de paroles. Par contre, j’ignorais toujours comment. Je brûlais de le savoir. Tout comme je mourrais de m’astreindre moi-même au silence. Ainsi, j’ai cherché son regard que j’ai cadenassé à mes prunelles avenantes. Elles lui disaient : « Alors ? ». Elles la suppliaient déraisonnablement de se ficher des meubles qui, a fortiori, seraient les seuls témoins du baiser qu’elle pourrait m’offrir. Du baiser qui me comblerait. Du baiser qui me rendrait ma motivation du jour trop vite égarée dans l’indifférence de son attitude.
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Marie S. Seymour
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Marie & Ian ~ |Bibliothèque de l'université| Je ne suis jamais aussi bien que lorsque je suis avec elle. _
MessageSujet: Re: Marie & Ian ~ |Bibliothèque de l'université| Je ne suis jamais aussi bien que lorsque je suis avec elle.   Marie & Ian ~ |Bibliothèque de l'université| Je ne suis jamais aussi bien que lorsque je suis avec elle. Icon_minitimeVen 24 Fév - 21:44

Une simple caresse sur son épaule, elle ne pouvait ni plus ni moins … Et pourtant, Marie savait pertinemment que ce n’était pas suffisant. Elle aurait aimé pouvoir lui apporter l’amour qu’il méritait, qu’elle ressentait pour lui, mais elle en était incapable. Elle craignait que sa vie soit remise en compte, qu’on le lui enlève pour avoir voulu jouer avec les règles, pour faire été faible.
Il avait l’air ailleurs, inquiet, et elle en était la cause, elle le savait au plus profond de son être. Lorsqu’il sentit le contact de sa main sur son épaule, il eut un mouvement de recul, comme sur le qui- vive, avant de se radoucir en plongeant son regard dans les siens. Un regard pénétrant, attirant, dans lequel il était possible de se noyer à jamais. Comme à son habitude, il lui fit partager sa joie de vivre, il savait toujours trouver le mot pour détendre l’atmosphère. Malgré ça, elle sentait qu’il était las, frustré, de ce contact, de cette barrière qu’elle s’obstinait à mettre en eux, de cette histoire qu’elle voulait cacher aux yeux du monde. Mais elle restait sur ses positions, elle ne voulait pas éveiller les soupçons, et Ian étant aussi têtu qu’elle, le message avait du mal à passer.
« Par contre, je connais une histoire à propos d’une femme qui a dormi cent ans en attendant le baiser de son Prince charmant. J’en connais même une autre concernant une princesse contrainte au silence jusqu’à ce qu’un autre Prince ne l’embrasse. » Elle ne put s’empêcher de sourire à ses paroles, il ne savait pas être en colère, et pourtant, il avait toutes les raisons de s’en aller, de la laisser, mais il restait là. Il continuait à la seconder, à la faire rire, sans jamais penser à lui. La jeune femme s’en voulait pour cela, c’était son rôle de le rendre heureux, et pourtant, elle ne pouvait le satisfaire, lui donner ce qu’il attendait.
Marie préféra détacher son regard du sien, sachant qu’il était impossible pour elle de réfléchir posément en se noyant dans ses yeux. C’était la plus grande arme du jeune homme, il pouvait faire d’elle une marionnette, rien qu’en la fixant. Elle en avait fais les frais, quelques jours auparavant, lorsqu’il lui avait demandé de rester, et que ses yeux lui avaient supplié de ne pas le laisser seul. Elle n’avait pu résister, elle aurait pu se sentir coupable de tous les malheurs du monde à ce moment là. Note à soi-même : ne plus se laisser berner aussi facilement.
Son regard se posa donc sur une chaise à ses côtés, où elle y déposa son sac et se prépara à s’assoir, lorsqu’elle fut retenue par une pression autours de son poignet. Elle descendit les yeux vers celui-ci, et y vit les doigts d’Ian qui le tenait, comme elle, prisonnière de son amour pour lui. Elle hésita quelques secondes, puis, dans un soupire, retrouva ces yeux noisettes qu’elle chérissait tant, pour, à nouveau, perdre pied. Il optait pour une prière silencieuse, dont elle était la seule à pouvoir répondre. « Ian, je … » commença-t-elle, en laissant sa phrase en suspens, sans avoir d’argument à apporter à ses reproches. Elle voulait pouvoir vivre comme « madame tout le monde », se balader main dans la main avec lui, faire des projets d’avenir, avoir des enfants … Sauf qu’elle en était incapable, elle refusait d’avoir à nouveau des enfants, de les voir grandir, et mourir à petit feu, alors qu’elle, elle resterait l’éternelle jeune femme, dont les années n’auront aucun impacte sur elle.

La jeune femme quitta son regard, porte de son âme, et inspecta la pièce. Ils étaient seuls à présent, comme si son entrée avait fais fuir toutes personnes s’y trouvant. Elle décida alors de lui donner ce qu’il attendait, de lui accorder quelques secondes de tendresse, parce qu’elle ressentait qu’il en avait besoin, et égoïstement, elle ne pouvait pas s’en empêcher. Elle déposa sa main délicatement sur l’une de ses joues et se pencha au dessus de lui, lui offrant ses lèvres. Elle essaya de transmettre à travers ce baiser son amour pour lui. « Ohh … Excusez-moi » Marie sursauta, et se tourna, faisant face à une jeune femme désolée. Elle ne devait pas avoir plus d’une vingtaine d’année, l’âge qui était aussi celui d’Ian. C’est avec honte que Marie s’assit et essaya de retrouver son sérieux, tentant de faire taire les battements de son cœur et le rouge qui lui montait aux joues. « J’espère que tu es fière de toi. On peut commencer maintenant ? » Sortant son bloc note et de quoi écrire, elle attrapa un bouquin à sa porter et laissa tomber ses cheveux de chaque côté de son vissage, de sorte à cacher son embarras.
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MessageSujet: Re: Marie & Ian ~ |Bibliothèque de l'université| Je ne suis jamais aussi bien que lorsque je suis avec elle.   Marie & Ian ~ |Bibliothèque de l'université| Je ne suis jamais aussi bien que lorsque je suis avec elle. Icon_minitime

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