CHARMED ϟ DARK SIDE


 
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 aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞

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aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞ _
MessageSujet: aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞   aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞ Icon_minitimeSam 18 Fév - 19:03

aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞ Tumblr_lvlhcvQXFp1qba0who1_500
Depuis le trottoir d’en face, le regard inquisiteur de Némésis parcourait la façade du « Lipstick ». Un sourire machiavélique étira les lèvres du joli visage qu’elle avait emprunté : son entrée allait faire grande impression puisque personne – parmi la communauté démoniaque – ne s’attendait à voir une Halliwell fréquenter ce bar : non seulement parce que le Lipstick était le principal concurrent du P3, mais aussi parce qu’il était un véritable nid à démons et s’y aventurer relevait presque du suicide. Quant à Pandore, elle n’avait guère envie d’y mettre les pieds cependant, il lui fut impossible d’ordonner à ses jambes de faire machine arrière puisqu’ELLE en avait décidé autrement. « Don’t be scared, sweety. We’re gonna have so much fun together. ». Pandore put sentir son sourire s’élargir davantage et se contenta d’observer la scène depuis son propre corps, à travers un regard qui n’était plus le sien. S’il y avait bien une chose qu’elle reconnaissait volontiers, c’était que Némésis était une démone particulièrement habile et patiente. La possession de la sorcière s’était faite progressivement, de manière si subtile que personne – pas même Pandore – ne l’avait vu venir. Au début, ce n’était que des ‘blackout’ sans importance, mais qui inquiétait son entourage, puis les choses allèrent de mal en pis et avant qu’elle ne s’en rende compte, la jeune femme fut piégée dans son propre corps, comme une mouche dans une toile d’araignée. Némésis avait traversé le trottoir d’une démarche assurée, la tête haute, mais fut stoppée à l’entrée par le videur qui l’avait aussitôt reconnu. « Désolé mademoiselle, mais vous ne pouvez pas entrer. ». Tellement prévisible. Elle esquissa un sourire et se pencha légèrement pour lui susurrer à l’oreille. « Laisses-moi passer où je t’arrache les yeux, Damon. ». Le démon fronça les sourcils, intrigué par cette familiarité soudaine plus que par les propos menaçants qui étaient leur lot quotidien. Némésis se délecta de le voir y réfléchir à deux fois, puis d’afficher un air de surprise lorsqu’il comprit enfin à qui il avait à faire. Il se racla la gorge, tâchant de se donner un air crédible et ôta le cordon de sécurité pour qu’elle puisse se frayer un chemin à l’intérieur, sous le regard ahuri des humains qui poireautaient depuis plus d’une demi-heure dans la file d’attente.

Némésis adorait faire des entrées remarquées et à peine eut-elle mis un pied à l’intérieur que les regards se braquèrent aussitôt sur le corps qu’elle habitait. Tous les démons la jaugèrent et bientôt, ils surent tous qui se cachait véritablement sous les traits de Pandore Halliwell. La démone avait réussi là où d’autres de son espèce avaient lamentablement échoué jusqu’à présent et ils n’étaient pas au bout de leurs surprises : elle était enceinte. C’était l’unique raison pour laquelle Némésis ne s’était pas seulement contentée de prendre les pouvoirs de Pandore. Oui. Elle possédait déjà le corps de celle-ci lorsque Pandore avait fait son test de grossesse. Le désir d’enfant existait bel et bien chez les démones. Elle comptait l’élever comme s’il était le sien. Au fur et à mesure que l’enfant grandissait, Némésis pouvait sentir sa puissance : mi-sorcier, mi-cupidon et mi-phœnix. C’était un mélange qui n’avait jamais été autorisé par les lois suprêmes jusqu’à présent, mais la naissance de Wyatt Halliwell avait brusquement changé la donne, ce qui était une véritable aubaine à l’heure actuelle. Cet enfant allait être le premier de sa génération et, par conséquent, le plus puissant. Elle s’en frottait déjà les mains. Némésis avait passé les siècles de son existence à chercher vengeance et cet enfant allait en être la clé.

Ce n’était plus qu’une question de temps avant que Pandore ne lui appartienne également. Sa nouvelle enveloppe corporelle était plutôt confortable. Une silhouette fine, élancée, des yeux de chats et une chevelure dorée, la jeune Halliwell avait un physique tout à fait désirable que Némésis avait façonné à sa façon. Adieu les jolies boucles blondes qui encadraient un visage aux traits fragiles et enfantins, bonjour le maquillage plus sophistiqué et la coupe courte personnalisée à la lame de rasoir. Il ne restait plus rien de Pandore, pas même son regard malicieux et son sourire pétillant qu’elle avait perdu à la mort des membres de sa famille et à l’éloignement de son cousin chéri. C’était tellement facile de faire croire aux autres que cette accumulation de mauvaises nouvelles l’avait incité à passer du côté obscur de la force. La fragile petite Pandore était maintenant considérée comme une lâcheuse, une traitresse aux yeux des autres Halliwell. Tandis que Némésis prenait son pied en affichant sa nouvelle enveloppe corporelle, la sorcière essayait de ‘gratter’ le mur qui la retenait prisonnière de son propre corps. Ce fut justement le moment où elle heurta violemment un autre client. « Vous ne pourriez pas faire attention ?! ». Hargneuse, elle poussa le jeune homme et l’assassina du regard, cachant sa surprise lorsqu’elle reconnut l’ex petit-ami de Pandore. Némésis put sentir que celle-ci avait cessé brusquement de gratter, toute aussi surprise que le parasite qui habitait son corps. La démone jubilait presque : sentir le cœur de son hôte battre à tout rompre, l’entendre hurler vainement après son amour perdu, la torturer moralement, ça n’avait pas de prix. Elle poussa un soupir, puis finit par l’ignorer, s’intéressant à la boisson qu’un serveur lui amenait sur un plateau pour ensuite se détourner de lui, sans chercher à établir le contact plus longtemps, ça aurait trop fait plaisir à Pandore de plonger son regard dans l’océan de ses yeux bleus, cherchant une lueur d’espoir signifiant que leur amour était toujours bien présent. « Hm, mignon. Peut-être qu’un jour on se fera un plan à trois, si tu es sage. ». La haine et la possessivité, c’était aussi jouissif que la vengeance.



Dernière édition par Pandore B. Halliwell le Sam 18 Fév - 22:19, édité 1 fois
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B. Alekseï Crowley
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B. Alekseï Crowley
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aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞ _
MessageSujet: Re: aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞   aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞ Icon_minitimeSam 18 Fév - 22:03

Blake Alekseï Crowley & Pandore Bonnie Halliwell

Bon dieu … mais que faisait-il ici ? Pourquoi avait-il accepté ? Pourquoi était-il rentré dans ce lieu infâme qu’il haïssait sans doute tout autant que les enfers ? Il aurait mieux fait de rester chez lui, il pouvait le sentir au fond de ses tripes et pourtant il continuait d’avancer droit vers le fond, se frayant un chemin parmi la foule … D’ailleurs comment se faisait-il qu’un endroit pareil soit autant fréquenté ? Y avait-il autant de mal dans le monde et rien que dans San Francisco ou les trois quarts de ces personnes n’avaient pas la moindre idée de l’endroit où ils se trouvaient réellement ? Le jeune homme en n’avait pas la moindre idée et même si d’habitude il ne s’y serait pas intéressé ce soir il rêvait d’être télépathe pour pouvoir entendre les pensées de ces personnes et se rassurer un petit peu. Il continua d’avancer malgré tout, malgré le fait qu’il se sentait de moins en moins à l’aise parmi toutes ces personnes en sachant pertinemment ceux qu’il y avait entre eux. Pourtant, l’héritage qu’il tenait de sa mère aurait dû donner l’effet contraire. Alekseï aurait dû aimer se sentir parmi toutes ces personnes, oui il aurait dû mais ce n’était pas le cas, loin de là. Le simple fait de s’être trouvé devant l’entrée de cet endroit l’avait rendu malade si bien qu’il avait pensé à plusieurs reprises faire demi-tour, mais il ne l’avait pas fait, il avait dit qu’il allait venir et c’était un homme de paroles … du moins de son point de vue et puis ce n’était pas pour rien qu’il se rendait ici. Bien sûr, il avait toujours refusé de ce mêler de cette histoire, mais lorsque cette dernière venait jusqu’à vous, vous n’avez plus vraiment le choix, il n’avait pas le choix. Il voulait être débarrassé de ça au plus vite alors autant y aller et prendre sur lui plutôt que de repousser ce jour plus loin parce que de toute manière il serait dans l’obligation d’y faire face, qu’il le veuille ou non. Sa vie ne semblait passez bordélique en ce moment, non il fallait que le destin s’amuse et en rajoute un peu plus … enfin de toute manière il ne voyait pas ce qui pouvait lui arriver pire ce soir que de se trouver ici en compagnie de personnes qu’il aurait bien renvoyé tout droit en enfers, mais il devait rester calme, inspirer et expirer lentement en continuant d’avancer tandis que celui à qui il avait donné rendez-vous apparaissait enfin dans son champ de vision.

Pourtant, sa journée n’avait pas trop mal débuté. Certes, il ne s’habituait toujours pas au fait de se réveiller seul dans son lit le matin et ce même si Pandore ne dormait pas toujours chez lui avant … avant qu’elle ne change radicalement de caractère, mais cela restait toujours assez pénible. Alekseï avait arrêté de compter le nombre de fois où son lit avait eu une attirance toute particulière sur lui, il l’aimantait bien souvent dernièrement, surtout lorsque le jeune homme repensait à Pandore et à ce qu’il avait perdu. Mais après tout à qui le faute ? Qui lui avait dit de ne plus jamais revenir si jamais elle franchissait la porte de l’appartement ? C’était lui qui avait prononcé ses paroles et non pas Pandore, il était le seul à blâmer dans cette histoire, pourtant … pourtant, il ne la comprenait plus dernièrement. La jeune femme avait changé, beaucoup trop depuis qu’elle avait perdu une grande partie de sa famille. Il savait plus ou moins quel effet cela pouvait faire, mais de là à changer si radicalement … non vraiment il ne comprenait pas alors peut-être qu’au fond elle avait un peu tord aussi dans toute cette histoire. Il n’y avait que comme ça que le phœnix parvenait à se lever le matin et se disant ceci, mais aussi en se rappelant qu’il y avait pleins des personnes qui l’attendaient ailleurs, qui avaient besoin de lui à l’école de magie. L’école de magie, heureusement qu’il avait ce poste dans cet endroit car dans le cas contraire le jeune homme savait parfaitement qu’il aurait très rapidement perdu pieds si ce n’était pas déjà quasiment le cas. Il avait aimé avant Pandore, ça oui, mais avec elle tout avait été différent. Il avait toujours aimé la protéger, la serrer dans ses bras en ayant l’impression que rien ne pourrait être plus fort que leur amour et à présent il tombait bien bas et se sentait comme un drogué en manque de sa dose car comme eux il était en manque, en manque de Pandore. Alekseï faisait de son mieux pour tenir le coup, vraiment, et c’était pour cette raison qu’il faisait en sorte de changer le moins ses habitudes et d’être toujours autant présents pour ses élèves mais aussi pour les autres professeurs de l’école qui venaient lui demander de l’aide.

Ce jour-là, il avait passé une grande partie de sa journée à corriger des copies, enfermé dans son bureau. Malgré tous les efforts qu’il pouvait faire c’était un mauvais jour et il préférait de loin rester enfermé que partager sa mauvaise humeur ou encore de risquer de se défouler sur une pauvre personne. Ainsi, lorsque dix-huit heures arriva, il fut plus qu’heureux de quitter les lieux pour retrouver son bon vieil appartement qui était tristement vide mais qui était tout de même son meilleur refuge et à peine arrivé le jeune homme se laissa tomber sur l’un des canapés du salon en poussant un soupire plein de lassitude. Il était fatigué de cette situation, fatigué de ces histoires sans cesse liées à la magie. Il aurait pourtant dû savoir qu’en étant avec une Halliwell les choses n’allaient pas être simples pour eux, mais de là à en arriver à cette situation, Alekseï n’y aurait jamais cru. Et ce fut à cet instant précis, alors que le jeune homme se torturait à nouveau l’esprit, que son portable décida de raisonner dans tout l’appartement, le forçant à se lever pour aller le chercher et décrocher. Voilà comment il était arrivé là … Après avoir décroché, il avait entendu une voix masculine lui parler en russe ce qui ne l’avait pas rassuré sur le coup, mais n’ayant en rien perdu l’habitude d’user de sa langue maternelle, la conversation lui appris que cet homme l’avait retrouvé après plusieurs années de recherches pour lui parler de l’héritage de sa famille et ils avaient convenu d’un rendez-vous au Lipstick. Alekseï aurait préféré de loin la sécurité du P3 cependant il ne voulait pas risquer de mêler les Halliwell à ses problèmes de famille et c’était tout ce que pouvait apporter cet entrevu.

La seule chose qui lui permis d’entrer tranquillement dans le bar sans avoir à attendre comme les trois quarts des humains qui attendaient dans le froid était ce tatouage qu’il avait au poignet, que tous les phœnix avaient et ces derniers étant – habituellement – maléfiques, il n’eut donc aucun mal à rentrer. Mais à peine avait-il été assis dix bonnes minutes devant cet homme que déjà il ne l’écoutait plus. L’héritage de ses parents ne l’intéressait pas, non pas qu’il haïssait ces derniers, bien au contraire, mais accepter de reprendre le flambeau parce qu’il était l’aîné ou pour toutes autres raisons signerait son arrêt de mort et celui de sa sœur par la même occasion. Sa tante le lui avait assez répété au cours de son enfance, sa famille maternelle comptait bien lui mettre la main dessus et se servir de lui et accessoirement de sa petite sœur pour faire le mal, ce contre quoi ses parents s’étaient battus. Au final, Alekseï le coupa dans son long monologue en s’excusant et quitta la table bien décidé à sortir d’ici. Il commençait à étouffer dans le Lipstick, il devait absolument sortir et laisser l’air frai de la nuit l’entourer et lui redonner le courage de se reprendre et ce fut dans la précipitation qu’il se dirigea vers la sortie bousculant quelqu’un au passage. « Vous ne pourriez pas faire attention ?! ». Il se serait bien excusé, oui il l’aurait fait si deux raisons ne l’avaient pas arrêté dans son élan, la première était la manière dont cette personne venait de s’adresser à lui en le poussant violemment et la seconde était cette voix. Il aurait pu être aveugle qu’il l’aurait reconnu sans problème. Son cœur venait de faire un raté. Son regard ne quittait plus ce visage qu’il avait tant aimé voir le matin, au réveil. Même physiquement elle semblait avoir tellement changé. L’entendant soupirer puis la voyant l’ignorer Alekseï eut l’étrange sensation qu’il allait perdre le contrôle de lui, qu’il allait finir par exploser et peu importait si c’était au milieu de cette foule, mais non il resta là comme un idiot incapable de parler et incapable de bouger.

Il lui fallut quelques secondes pour que son cerveau reparte et qu’il parvienne enfin à bouger. Son visage s’était durci, la colère se lisait à travers son regard tandis qu’il rattrapait rapidement Pandore, saisissant cette dernière par le poignet. Alekseï passa devant elle afin de lui barrer le chemin et la toisa du regard quelques instants. Bon dieu, mais que leur étaient-ils arrivés ? Que s’était-il passé pour qu’ils en soient arrivés là ? Et dire qu’il l’aimait toujours, dire qu’à chaque fois qu’il la voyait il sentait son cœur battre à tout rompre dans sa poitrine, même à cet instant précis alors qu’il avait toutes les raisons du monde de s’énerver contre elle, de lui en vouloir. A la place le jeune homme plongea son regard bleu dans celui de la jeune femme tâchant d’y trouver cette petite flamme qui brillait dans ses yeux lorsqu’ils étaient tous les deux, mais rien, il avait face à lui un mur, une femme qu’il ne reconnaissait même plus. « Je peux savoir ce que tu fais ici Pandore ? ». Son ton était si tranchant qu’il en fut lui-même surpris mais il ne laissa rien paraitre. Au fond ce n’était pas si surprenant, il lui en voulait et pourtant … pourtant il n’avait qu’une envie, celle de l’attraper et de l’embrasser. Il y avait si longtemps qu’il n’avait pas senti le contact de son corps frêle contre le sien. « Tu cherches les ennuis ou tu aimes juste jouer avec le feu ? ». Alekseï la dévisagea une nouvelle fois. Il n’y avait plus rien d’angélique en elle, pourtant même avec ses cheveux courts il parvenait à la trouver toujours aussi séduisante, toujours aussi attractive du moins si elle n’avait pas cette expression hautaine et mauvaise tout le temps dessiné sur son visage et si son regard n’avait pas été aussi assassin.


Dernière édition par B. Alekseï Crowley le Lun 27 Fév - 13:10, édité 1 fois
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aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞ _
MessageSujet: Re: aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞   aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞ Icon_minitimeSam 18 Fév - 23:49

A la minute où le regard d’Alekseï avait croisé le sien, Pandore eut l’impression de tout vivre au ralenti : le temps semblait s’être figé autour d’eux, son cœur avait subitement cessé de battre dans sa poitrine et même la musique assourdissante qui agressait ses tympans depuis son arrivée n’avait plus aucun impact sur elle. La sorcière avait l’impression d’être dans une bulle, un agréable cocon qui la rendait plus sereine parce que le simple échange de regard avec Alekseï avait toujours eu le don de l’apaiser tant et si bien que – l’espace d’un instant – Pandore en oublia sa possession. Ce petit moment d’évasion fut brusquement écourté par les reproches de celui qu’elle aimait le plus et dont elle se voyait interdire le moindre contact. « Je peux savoir ce que tu fais ici Pandore ? ». Le retour à la réalité fut pour le moins brutal. La sorcière se rendit compte que –depuis le début- son visage était figé dans une expression mauvaise et que ses muscles étaient tendus de rage. Le regard noir de Némésis fit la navette entre la main qui saisissait fermement le poignet du corps qu’elle habitait et son propriétaire. « Non. » répondit-elle tout aussi fermement en tirant violemment sur son poignet pour se défaire de son emprise. « Et je t’avais dit de ne plus me toucher. ». Le ton qu’employait Némésis était beaucoup moins sanglant que lors des précédentes confrontations avec Alekseï et Pandore fut elle-même surprise par ce brusque revirement de situation, comme si l’entité qui habitait son corps se posait en victime dans le but d’attendrir sa proie. « Tu cherches les ennuis ou tu aimes juste jouer avec le feu ? ». Némésis arqua légèrement un sourcil, détaillant silencieusement les traits d’Alekseï. « Tu peux parler ! » s’indigna-t-elle en le regard de haut en bas. Le silence retomba lourdement entre eux, uniquement troublé par la musique langoureuse au rythme de laquelle quelques strip-teaseuses se déhanchaient. Ici, Némésis n’aurait eu que l’embarras du choix en matière d’enveloppe corporelle, toutes ces créatures étaient plus charmantes les unes que les autres, mais Pandore était beaucoup plus intéressantes et ce, pour diverses raisons ; c’était une Halliwell, elle était enceinte d’un Phoenix et son joli minois avait le pouvoir de fendre la pierre.

La jeune femme était là, quelque part, piégée dans son propre corps à frapper de toutes ses forces contre cette barrière invisible que Némésis avait su construire dans son esprit sans même qu’elle ne s’en rende compte. « ALEKSEÏ ! HELP ME, PLEASE ! ». Pandore avait beau hurler, aucun son ne filtrait, pas même une petite étincelle que le Phoenix aurait pu capter dans ses yeux de chat. Pourtant, le jeune homme ne la lâchait pas du regard, détaillant le moindre de ses traits. C’était une sensation très étrange : Pandore était ravagée par la tristesse, groggy dans son propre corps, mais rien ne se voyait. « Tu te fatigues pour rien, personne ne t’entends. ». Némésis ne put s’empêcher de sourire en l’entendant pester de rage contre elle, mais se reprit bien vite pour ne pas trop l’afficher face à Alekseï. « S’il te plait, ne pars pas. J’ai besoin de le voir, j’ai besoin d’entendre sa voix même si… même s’il me déteste. ». Némésis hésita un instant. Fuir ou rester, telle était la question. Au final, l’entité se rendit à l’évidence : l’un était tout aussi insoutenable que l’autre pour Pandore alors autant en profiter un peu. « Quelle idée d’avoir pris le corps d’une sorcière à moitié cupidon. » lâcha-t-elle dans un soupir lourd de sens. « Tu es sûre de ton choix ? N’oublies pas que j’ai le contrôle de ton corps et que je suis… imprévisible. ». Pandore déglutit de travers rien qu’en imaginant tout ce que Némésis était capable de faire pour la détruire davantage. « Je ne pensais pas te voir chasser la gazelle au Lipstick, tu es plus P3 il me semble. » dit-elle de manière nonchalante, lui rappelant au passage que c’était justement là-bas qu’ils avaient appris à se connaître.
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B. Alekseï Crowley
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B. Alekseï Crowley
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aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞ _
MessageSujet: Re: aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞   aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞ Icon_minitimeDim 19 Fév - 21:11

Blake Alekseï Crowley & Pandore Bonnie Halliwell

Il avait regretté le fait d’être venu au moment même où son premier pied avait franchi l’entrée du Lipstick. Il haïssait cet endroit. Il haïssait les personnes qui s’y trouvaient ou tout du moins toutes celles qui possédaient des pouvoirs car elles étaient loin d’être très fréquentables. Aujourd’hui encore, Alekseï se demandait par quel miracle cet endroit pouvait tenir ou plus exactement par quel miracle les humains pouvaient-ils encore le fréquenter. Il devait y avoir quelque chose qui les attiraient tel un aimant, il ne voyait pas d’autres explications. Peut-être était-ce aussi le fait qu’ici presque tout était permis et que beaucoup d’entre eux avaient besoin de faire voler leurs limites en éclats le temps d’une soirée ? Voilà précisément pourquoi le jeune homme rêvait d’être télépathe ce soir, il se posait tout un tas de question et ce uniquement pour éviter d’avoir à se focaliser sur la conversation qu’il était censé avoir avec l’homme assis en face de lui. Pourtant, il n’était pas un homme impoli, il avait été très bien éduqué que ce soit pendant le peu de temps où avait vécu avec ses parents ou au cours de la période avec sa tante. Lorsqu’on lui parlait il répondait toujours en faisant en sorte d’être le plus poli possible seulement là … c’était une toute autre histoire. Ce n’était pas le problème d’avoir peur que quelqu’un vienne à entendre leur conversation, à moins que cette dernière soit russe il ne craignait pas grand-chose, mais cette conversation devenait vite ennuyante car il ne trouvait aucun intérêt dans tout cela. Néanmoins, malgré sa lassitude, Alekseï parvint à prendre sur lui et à éviter de soupirer toutes les deux minutes avant de se congédier et de filer le plus vite possible vers la porte qu’il avait emprunté quelques minutes auparavant. Oui, il avait longtemps pensé que sa soirée – voire sa journée entière – ne pouvait pas être pire … oui, vraiment mais ce fut avant de la bousculer elle. De toutes les personnes que Alekseï connaissait à San Francisco jamais il n’aurait pensé la voir elle ici, non sûrement et ceci expliquait sa surprise lorsqu’il la reconnut après avoir été sur le point de s’excuser, après qu’elle l’ait si violemment repoussé.

Son cœur battait à toute vitesse dans sa poitrine sans qu’il ne parvienne à se contrôler. C’était fou l’effet qu’elle pouvait continuer de lui faire malgré toute la colère qu’il avait à son égard. Pandore restait Pandore dans son esprit et dans son cœur. Il savait que jamais il ne pourrait réellement passer à autre chose et il avait toujours l’espoir que les choses allaient s’arranger entre eux deux, qu’ils allaient surmonter cette épreuve pour en être que plus forts par la suite. Mais si jamais ce n’était pas le cas, si jamais Alekseï se devait de passer à autre chose il savait que même avec le temps il ne pourrait jamais l’oublier parce qu’à ses yeux elle était son âme sœur, c’était elle et personne d’autre. Alors même s’il se mettait avec une autre femme, même s’il en aimait une autre, son amour ne serait jamais aussi fort et puissant que celui qu’il ressentait pour cette jeune femme, un amour qui lui faisait affreusement mal à présent qu’ils n’étaient plus ensemble. Pourtant, malgré cet amour qu’il éprouvait pour elle, il n’avait pas pu s’empêcher d’être tranchant, sa colère était à présent plus forte que le reste. Il détestait lorsqu’elle lui parlait ainsi. Il n’aimait pas le ton qu’elle prenait avec lui car ça ne lui ressemblait pas. Alekseï était toujours troublé de voir à quel point elle avait pu changer et ce sans qu’il s’en aperçoive. Il se sentait coupable pour ça, après tout elle était sa petite amie, il avait même pensé la demander en mariage dans peu de temps, mais pourtant il n’avait pas remarqué que la perte de ses parents, tantes et oncles, mais également la perte de son cousin – en un sens du moins – l’avait fragilisé au point de la transformer. Au fond il ne la méritait peut-être pas, mais malgré cette pensée il continuait de s’inquiéter pour elle, ça serait toujours le cas, always and forever. « Non. Et je t’avais dit de ne plus me toucher. ». Ce ne fut pas faute d’avoir essayé. Lorsque Pandore se libéra de son emprise, lorsqu’elle libéra son poignet que le jeune homme continuait alors de serrer fermement, Alekseï la regarda avec un peu plus de colère et laissa tomber son bras le long de son corps sans pour autant quitter la jeune femme du regard.

Il ne comprenait pas pour quelles raisons un simple contact de sa part pouvait autant la répugner aujourd’hui. Était-ce simplement du dégoût ou alors la peur qu’à ce contact elle cède et fasse tomber les masques pour laisser apparaître à quel point elle était abattue et perdue ? Une fois encore, il n’en avait pas la moindre idée et ça commençait sérieusement à le frustrer. « Tu peux parler ! ». Le jeune homme ouvrit la bouche pour répliquer mais il la referma quasiment aussitôt. Sur ce point elle n’avait pas tord, ça ne lui ressemblait pas plus de se trouver ici. Pandore savait très bien à quel point il pouvait détester le Lipstick et ça, au moins, elle ne semblait pas l’avoir oublié. « Je ne pensais pas te voir chasser la gazelle au Lipstick, j’pensais que tu étais plus du genre P3. ». Son cœur se serra douloureusement dans sa poitrine. Ça non plus, elle ne l’avait pas oublié, mais qu’elle le lui dise de la sorte, qu’elle le lui balance ainsi au visage venait de le blesser. Alekseï la regarda quelques instants sans rien dire, se contentant du regard noir qu’il savait si bien faire lorsqu’il était en colère, un regard qui rappelait facilement ses origines maléfiques, ces mêmes origines qu’il tâchait d’enfouir en lui depuis des années, mais des origines auxquelles sa petite sœur avait cédé par rancœur envers leur famille. Le jeune homme baissa finalement les yeux et croisa les bras contre sa poitrine tout en secouant légèrement la tête de droite à gauche. Il n’allait arriver à rien en étant si froid avec elle, il le savait très bien, mais sur le coup ce fut plus fort que lui.

« Je ne suis pas ici pour ça, je devais m’occuper de quelque chose, mais là n’est pas la question ! ». Alekseï n’avait que très peu envie de parler de la raison de sa venue ici, il était déjà assez mal à l’aise par le simple fait de se tenir debout dans cet endroit autant ne pas en rajouter. Doucement, le jeune homme releva les yeux vers elle. Son visage s’était adouci ainsi que son regard frôlant presque l’impassibilité. Il se devait de faire un effort, la brusquer ne servirait à rien hormis la repousser un peu plus et il ne pouvait pas se le permettre. Tous les deux s’étaient déjà assez éloignés, nullement besoin d’en rajouter. Un soupire lui échappa et il remercia la musique d’être aussi forte, rendant ce soupire quasiment inaudible. Nerveusement, le jeune homme passa une main dans ses cheveux bruns et la laissa lentement glisser le long de son visage pour finalement masser le bas de ce dernier. « Je n’y comprends rien. Qu’est-ce qui nous est arrivé ? Tu sais pourtant que tu peux tout me dire, tu sais que je ne te jugerai jamais, je ne l’ai jamais fais … ». Alekseï dû rassembler toutes ses forces, il dû user de sa fierté pour ne pas craquer. C’était un être humain au fond et ce n’était pas parce qu’il était un homme qu’il n’avait pas le droit de pleurer. Il sentait d’ailleurs ses larmes venir en masse, l’assaillir, mais il était plus fort. Le phoenix usa de sa colère pour les repousser encore, juste le temps où il continuerait d’être en présence de la jeune femme. « Pandore, tu me manques … tu sais que j’ai besoin de toi … ». À cause de toute la colère qu’il éprouvait pour elle dernièrement, ces mots lui donnèrent la sensation de lui écorcher la langue. Pourtant, il pensait chacune des paroles qu’il venait de prononcer, mais il lui en voulait de l’avoir abandonné comme ça. Alekseï avait besoin d’elle pour tenir, il avait besoin de voir son beau sourire pour que sa journée soit illuminée. Il avait besoin de la sentir contre lui pour être sûr que rien ne pourrait plus jamais lui faire du mal. Mais comme ses parents alors qu’il n’avait que huit ans, il la perdait même si elle ne mourrait pas, heureusement. Comment ne pas avoir l’impression d’être un monstre alors que toutes les personnes auxquelles il tenait finissait pas s’éloigner et sombrer dans l’obscurité ?


Dernière édition par B. Alekseï Crowley le Lun 27 Fév - 13:10, édité 1 fois
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aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞ _
MessageSujet: Re: aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞   aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞ Icon_minitimeDim 19 Fév - 22:26

« Tu es vraiment une garce, tu le sais ça ?! » s’écria Pandore avec fureur. Elle n’arrivait pas à croire que Némésis se servait des détails de leur histoire pour repousser Alekseï de la sorte, c’était tellement cruel et blessant, autant pour l’un que pour l’autre. « Je suis une entité démoniaque, tu t’attendais à quoi ? ». L’expression du jeune homme lui fendait le cœur et ça l’enrageait de ne pouvoir rien faire pour le consoler et pour lui faire savoir qu’elle était bel et bien là, ne demandant qu’à être libérée de l’emprise de Némésis. « Je ne suis pas ici pour ça, je devais m’occuper de quelque chose, mais là n’est pas la question ! ». Nemesis haussa les épaules de manière nonchalante, lui faisant implicitement comprendre qu’elle se moquait éperdument de savoir comment il occupait ses journées, tandis que Pandore accueillait la nouvelle avec un peu plus de soulagement. « Je n’y comprends rien. Qu’est-ce qui nous est arrivé ? Tu sais pourtant que tu peux tout me dire, tu sais que je ne te jugerai jamais, je ne l’ai jamais fais. Pandore, tu me manques… tu sais que j’ai besoin de toi…». Nemesis ne put rien faire pour stopper le gonflement au niveau de « sa » poitrine. C’était bien la première fois que ça lui arrivait, mais il fallait dire que jusqu’à présent, elle n’avait jamais habité le corps d’une descendante de Cupidon. « J’ai l’impression que ce cœur va exploser. ». A l’entendre, Pandore devinait que cette sensation lui était très désagréable. C’était logique. Nemesis était dominée par la haine, pas étonnant qu’elle fasse une réaction allergique à toute forme d’amour. Elle aurait pu lui ordonné de se calmer, la sorcière était tout bonnement incapable de s’exécuter parce que ce n’était pas un sentiment contrôlable. Pandore avait été touchée en plein cœur, partagée entre la joie de savoir qu’elle comptait toujours pour lui et la tristesse de ne pouvoir rien faire. « Bon sang, comment on arrête ça ? En plantant un pieu dans le cœur ? ». Visiblement, Nemesis en souffrait et la sorcière en profita pour sauter sur l’occasion. « Ca c’est la mesure draconienne et on sait toutes les deux que tu ne souhaites pas aller jusque là. ». Pandore l’entendit rugir et s’en félicita. « Et c’est quoi la méthode douce ? ». Si la sorcière aurait pu l’exprimer, elle aurait probablement affiché un sourire victorieux. « Je suis sûre que tu en as une petite idée. » déclara-t-elle d’un ton calme et parfaitement maîtrisé, tâchant de ne faire sentir l’impatience qui la gagnait. « N’essayes pas de le prévenir ou je n’aurais aucun scrupule à torturer votre enfant depuis le ventre de sa mère. ». Pandore savait que sa requête aurait un prix et se laissa le temps de la réflexion avant de lui répondre dans un souffle. « C’est promis. ».

Petit à petit, Pandore recouvrit l’usage de son propre corps et eut même l’impression de recouvrer la vue. Elle avait réussi pour cette fois, Nemesis avait enfin accepté de lui laisser un peu d’intimité avec Alekseï uniquement parce que l’amour lui était insupportable. La sorcière avait du mal à y croire : elle était de nouveau libre – du moins, partiellement – et même si ça ne durait qu’un temps, Pandore n’avait pas l’intention de le gaspiller. Son regard plongea alors dans celui d’Alekseï et les larmes lui montèrent aux yeux. Ses lèvres lui brûlaient affreusement, non seulement parce qu’elle mourrait d’envie de l’embrasser, mais aussi parce qu’elle ne pouvait rien lui dire du mal être qui la rongeait à petit feu. Se tenir en face de lui sans pouvoir se libérer totalement était plus difficile qu’elle ne l’aurait cru, tant et si bien qu’un sanglot la secoua avec force. « Je dois sortir d’ici. » déclara-t-elle précipitamment, jouant des coudes pour se frayer un chemin parmi la foule. Elle n’était pas encore prête pour un face-à-face avec Alekseï, sûrement pas avec l’ultimatum que Nemesis lui avait lancé. « Je te manque, peut-être ? », mais Pandore l’ignora. Une fois à l’extérieur, son premier réflexe fut d’ôter ces chaussures ridicules qui lui faisaient un mal de chien, ne prêtant guère attention aux regards braqués sur elle. Il pleuvait des cordes et c’était une véritable aubaine pour Pandore puisqu’on ne pouvait plus différencier ses larmes aux gouttes de pluie qui ruisselait à présent sur son visage et qui fit couler son mascara. La jeune femme essuya les dégâts d’un revers de sa main qui tenait lesdites chaussures, mais elle ne fit que de l’étaler davantage. « Besoin d’aide ? ». Pandore releva brusquement la tête pour tomber nez-à-nez avec le videur qui l’avait laissé entrer après que Nemesis l’eut menacé. « Sans façon, merci. ». Merci. Le mot de trop. Damon su tout de suite que quelque chose ne tournait pas rond et que Pandore avait probablement repris le dessus sur Nemesis. « Mais quelle idiote... » lança Nemesis, visiblement blasée par l'attitude de Pandore. « Tu es d'un pathétique... ». La jeune femme tâcha de le contourner, mais celui-ci la retint en agrippant fermement son bras. « Lachez-moi ! » ordonna-t-elle en le fusillant du regard.
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B. Alekseï Crowley
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aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞ _
MessageSujet: Re: aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞   aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞ Icon_minitimeMer 22 Fév - 13:58

Blake Alekseï Crowley & Pandore Bonnie Halliwell

Perdu était peu dire … C’était pire que ça en réalité. Alekseï ne savait vraiment plus quoi penser de cette situation, de tout ce qui lui tombait dessus dernièrement. Par moment, le phœnix avait la sensation que tout était fait pour le faire craquer, pour lui donner l’impression qu’il était un moins que rien, qu’il n’était capable de rien hormis de détruire tout ce qu’il touchait. Il n’avait pas même été capable de préserver sa petite sœur du mal. Oh, bien sûr il continuait de garder un œil sur Tyler et ce pas uniquement parce qu’il en avait fait la promesse à huit ans à leur mère, mais parce qu’elle était sa famille, elle était sa petite sœur. Jamais il n’aurait laissé quelqu’un lui faire le moindre mal car dans le cas contraire il se savait capable d’utiliser tout le côté maléfique qu’il avait refoulé au plus profond de lui-même. Personne ne touchait à sa famille et si jamais cela venait à arriver, Alekseï saurait parfaitement de quelle manière rendre la monnaie de sa pièce à la personne qui s’y serait risquée. Mais avec Pandore, ça lui semblait être une toute autre histoire … c’était une toute autre histoire à vrai dire. Il avait pensé la connaître un minimum si ce n’était pas par cœur avec le temps, mais apparemment il avait fait fausse route, il s’était mis le doigt dans l’œil et bien profondément. D’ailleurs ce n’était peut-être pas si surprenant qu’il ne la reconnaissait plus, peut-être était-ce parce que justement il ne la connaissait pas aussi bien qu’il l’avait imaginé jusque là … non, c’était impossible, vraiment impossible. Ils se connaissaient depuis des années, ils n’avaient peut-être pas vraiment grandi ensemble, mais c’était presque pareille parce que Pandore avait été proche de Wyatt et que ce dernier avait longtemps été son meilleur ami, la personne en qui il avait le plus confiance. En pensant à ce dernier un vague de colère s’empara de lui. Cet homme qu’il avait comparé à un frère par le passé le répugnait … enfin peut-être pas, mais il éprouvait une rancœur sans égale contre lui, bien plus puissante que celle qu'il pouvait éprouver à l’égard de Pandore chaque jour que Dieu lui donnait. Wyatt avait – selon lui – lâchement abandonné sa famille, il avait choisi la solution de facilité sans penser aux conséquences que cette dernière pouvait avoir.

Alekseï avait pu voir à quel point ce revirement avait touché Pandore, à quel point elle avait été détruite par le choix de ce cousin dont elle était si proche et il ne l’avait pas supporté au point de se rendre en enfer et de coller une droite à Wyatt juste pour extérioriser un minimum la colère qu’il avait contre lui. Mais là encore, c’était une toute autre histoire. Avec Pandore il y avait autre chose, il pouvait le sentir, mais il était incapable de mettre le doigt dessus et ce malgré sa magie ce qui le frustrait d’autant plus. Le jeune homme regrettait ces moments où tous les deux étaient ensemble, lorsqu’il la gardait tout contre lui, humant le parfum de sa longue chevelure blonde et soyeuse – du moins à l’époque – l’écoutant lui parler de ce qui n’allait pas avant de lui répondre de sorte à ce qu’elle se sente un minimum mieux. Oui, le phœnix regrettait ces petits moments qu’ils avaient passé ensemble, il regrettait leur complicité et plus que tout il regrettait leur amour. Il mourrait d’envie de lui demander pardon, de lui demander de rentrer avec lui, mais en plus d’être trop fier pour le faire il savait parfaitement qu’elle le rejetterait comme elle l’avait fait le jour où leur histoire s’était terminée. Bon dieu ce qu’il pouvait regretter ce fameux jour, il ne cessait de se passer la scène dans son esprit et en changeait le scénario dans l’espoir d’en trouver un qui aurait pu empêcher Pandore de partir, mais il n’avait pas trouver, à chaque fois il se rendait compte que la nouvelle personnalité de Pandore avait raison de leur amour et ça lui faisait mal autant physiquement que psychologiquement. Alors, évidemment, la voir ici au Lipstick alors que ce n’était pas sa meilleure journée lui donnait la sensation d’être encore au plus bas et pourtant il faisait toujours bonne figure, il parvenait à sauver les meubles en affichant cet air impassible bien que légèrement colérique avant de finalement se radoucir. Alekseï était impulsif, il l’avait toujours et le serait sans doute à jamais, il ne réfléchissait pas toujours avant d’agir, surtout pas lorsqu’il était touché de si près et c’était précisément pour cette raison qu’il s’était d’abord énervé contre Pandore avant de se reprendre du mieux qu’il le put, lui avouant une partie de ce qu’il avait sur le cœur quitte à ce qu’elle lui rit au nez et parte, au moins il se sentait un peux mieux à présent.

Le jeune homme la regarda un long moment en guettant la moindre de ses réactions et malgré le mélange d’émotions qui s’emparaient de lui, malgré la chaleur qui commençait à l’étouffer et malgré la musique qui n’allait pas tarder à le rendre fou, Alekseï remarqua l’espace d’un instant qu’elle semblait comme prise d’un combat intérieur ce qui éveilla sa curiosité. Cependant, cette dernière s’évapora très rapidement lorsqu’il vit le regard de Pandore se remplir de larmes, faisant briller ses yeux qu’il aimait tant, forçant son cœur à se serrer dans sa poitrine. Il la faisait pleurer, ses paroles semblaient l’avoir touché et Alekseï était incapable de savoir s’il était heureux de voir que ce qu’il disait semblait avoir toujours au minimum d’importance ou s’il se sentait coupable de la faire pleurer … sans doute un mélange des deux. « Je dois sortir d’ici. ». Le jeune homme ouvrit la bouche pour répliquer, mais Pandore était déjà très loin, le laissant planter là comme un idiot qu’il était. Alekseï resta quelques instants au même endroit, son regard balayant la salle rapidement sans savoir exactement ce qu’il devait faire ou ne pas faire. Devait-il également partir ou tâcher de la retrouver, de continuer cette conversation à présent qu’il en avait l’occasion ? Évidemment, il craignait qu’elle ne change subitement de comportement, lunatique comme elle était dernièrement autant se méfier, mais finalement sa décision fut prise et il quitta à son tour le night club. Dehors la pluie tombait de plus en plus fort et il ne tarda pas être mouillé de la tête aux pieds, continuant malgré tout de la chercher sans parvenir à l’apercevoir. « Lâchez-moi ! ». Malgré le fait que la pluie étouffait la plupart des bruits, ces paroles lui vinrent aussitôt aux oreilles comme si malgré tout ils avaient gardé cette connexion qui lui avait été si précieuse, qui continuait de l’être.

Sans plus attendre, Alekseï se retourna et se dirigea vers l’endroit d’où il pensait avoir entendu provenir la voix de Pandore et il la retrouva là, le videur du Lipstick l’empêchant de partir, la retenant contre sa volonté. « Damon ! ». L’intéressé se tourna et chercha rapidement qui venait de l’interpeller lorsqu’il reconnu Alekseï, ce phœnix qu’il avait laissé rentrer peu avant Pandore. Plein d’assurance lorsqu’il s’agissait d’aider une personne à qui il tenait, le jeune homme s’avança vers le videur et démon la tête haute et un air hautain dessiné sur son visage sans jamais regarder Pandore qui était juste à côté. « Va plutôt t’occuper des clients qui ne rentrent pas dans les critères de ton patron, il serait dommage que tu le déçoive. ». Damon le regarda un long moment au cours du quel Alekseï garda un total contrôle de lui-même, une assurance qui le gagnait uniquement à l’école de magie, lorsqu’il devait faire face à ses élèves. Ici, il avait la chance de ne pas être connu comme le directeur, mais juste comme un phœnix auprès de qui il ne fallait pas chercher les ennuis et ce fut sans aucun doute pour cette raison que le videur lâcha finalement la jeune femme et retourna bien sagement à son poste ne voulant surtout pas finir en cendres. Une fois certain d’être tranquille et que Damon ne pouvait plus ni les voir ni les entendre, il détourna son attention sur Pandore et s’approcha d’elle d’un pas hésitant. Malgré la pluie et les gouttes qui ruisselaient sur leur visage il parvenait à voir son regard très distinctement. « Tu vas bien ? ». Sa question portait évidemment sur son état suite à ce petit soucis avec le videur et non pas sur ce qui lui arrivait dernièrement, il avait compris que se risquer sur cette route n’était pas une très bonne idée et ce soir il refusait de la voir se fermer, de la voir s’éloigner. Alekseï hésita une nouvelle fois, mais ce souvenant des larmes qui avaient commencé à envahir son regard à l’intérieur du club, il s’approcha doucement d’elle et glissa une main sous son menton, lui relevant tout aussi doucement la tête afin de pouvoir mieux plonger son regard dans le sien.


Dernière édition par B. Alekseï Crowley le Lun 27 Fév - 13:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞   aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞ Icon_minitimeMer 22 Fév - 19:24

En voulant utiliser ses pouvoirs contre Damon, Pandore s’était aperçue que la possession de Nemesis l’avait affaiblie au point de les rendre inutilisables. Elle savait qu’avec ce qui venait tout juste de se passer à l’intérieur, Alekseï n’allait pas la laisser se dérober aussi facilement parce que Pandore savait qu’il avait perçu son moment de faiblesse à l’instant même où Nemesis avait accepté de lui rendre sa liberté de mouvements. La sorcière était à présent partagée entre la peur d’être victime d’une attaque démoniaque contre laquelle elle ne parviendrait pas à se défendre et celle d’affronter de nouveau le regard d’Alekseï et ses questions insistantes auxquelles Pandore ne devaient répondre sous aucun prétexte. Jamais elle n’aurait imaginé que reprendre son corps pouvait être aussi douloureux. Cela faisait des semaines qu’elle était spectatrice des agissements de Nemesis sous ses propres traits, tant et si bien qu’aujourd’hui, Pandore était plus démunie que jamais. L’entité avait causé tellement de dégâts qu’elle ne savait plus où donner de la tête pour les minimiser un tant soit peu et prouver aux autres que ses agissements n’avaient rien d’intentionnels. « Damon ! ». Son cœur fit un tel raté dans sa poitrine qu’elle entendit Nemesis gémir de douleur, mais elle ne pouvait rien contre l’amour qui l’envahissait à chaque fois qu’il était proche d’elle. « Va plutôt t’occuper des clients qui ne rentrent pas dans les critères de ton patron, il serait dommage que tu le déçoive. ». Le regard de Pandore glissa de Damon à Alekseï, puis d’Alekseï à Damon. Tous deux semblaient en plein duel et c’est finalement Damon qui déclara forfait en s’éloignant pour retourner vaquer à ses occupations, non sans un dernier coup d’œil à Pandore qui trouva la force de le fusiller du regard en peinant à cacher un petit sourire victorieux.

« Tu vas bien ? ». Pour toute réponse, Pandore rompit le contact visuel en détournant brusquement la tête. Sa mâchoire se crispa et elle se mura dans le silence en tâchant difficilement de revêtir l’expression de Nemesis qui semblait agréablement surprise de la réaction de son hôte. Non. Elle n’allait pas bien et dans ces moments là, c’était toujours auprès d’Alekseï que la jeune femme trouvait réconfort. Pandore avait besoin de lui autant qu’il avait besoin d’elle voire même plus encore, mais les mots lui restaient en travers de la gorge. Ce n’était pas qu’elle ne voulait pas, mais qu’elle ne pouvait pas. L’entité avait été très claire à ce sujet : une phrase de trop et son futur enfant en paierait le prix. Perdue dans ses pensées, la sorcière ne remarqua pas immédiatement que le jeune homme avait esquissé un pas vers elle. Ce n’est que lorsqu’elle sentit le contact de sa main chaude relevant son menton que Pandore cligna des yeux, reprenant peu à peu le fil de la réalité. Elle dut faire un effort surhumain pour garder un visage impassible, mais le frisson qui stimula sa peau de porcelaine vint immédiatement la trahir. Il lui fut impossible de ne pas soutenir le regard pénétrant d’Alekseï, tout comme il lui fut impossible de trouver une parade pour se défiler une nouvelle fois. Pandore n’avait pas la force de le repousser cette fois-ci et se contenta simplement de le fuir du regard, trouvant un intérêt soudain pour ce qui se passait au-dessus de l’épaule de celui qui fut autrefois son amant. Cependant, de la manière dont il tenait son visage, Alekseï parvint sans doute à la sentir déglutir la boule de frustration qui irradiait sa gorge. « Ne me regarde pas comme ça. ». Ce qui se voulait être dit comme un ordre ressemblait à une supplication accentuée par le ton de sa voix qui allait en crescendo sous le coup de l'émotion. « Nous n’avons plus rien à nous dire, Alek. ». Quelques minutes auparavant, Pandore était prête à profiter du précieux temps qu’on lui avait accordé pour le passer avec Alekseï, mais elle s’était rendue compte qu’il valait mieux l’éloigner de sa vie autant pour sa sécurité que pour celle du petit être qui grandissait dans son ventre. Elle s’évertuait à le rejeter de tout son être sans jamais y parvenir totalement. Non seulement le ton qu’employait Pandore n’était pas du tout convaincant, mais en plus, son corps semblait exprimer son désir ardant. Pour tout ce qui touchait à l’Amour, la jeune femme était une bien piètre actrice, mais comment pouvait-on seulement croire qu’un Cupidon était capable de refouler ses véritables sentiments amoureux ? « Tu es sourd ? Laisse-moi. » répondit-elle sans parvenir à y mettre la bonne intonation.
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aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞ _
MessageSujet: Re: aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞   aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞ Icon_minitimeSam 25 Fév - 20:25

Blake Alekseï Crowley & Pandore Bonnie Halliwell

Malgré tout ce qu’elle lui faisait endurer, malgré la peine qu’elle avait fait naître dans son cœur et la torture que cela pouvait être de la voir – surtout dans un endroit comme celui-ci – Alekseï continuait de s’inquiéter pour elle, de vouloir la protéger. Pandore restait tout à ses yeux et plus précisément elle restait la femme qu’il aimait d’un amour qu’il n’avait jamais éprouvé jusqu’alors, un amour douloureux lorsqu’on le mettait à l’épreuve comme la jeune femme pouvait le faire ces derniers temps. En apparences, il tenait le coup, il faisait de son mieux pour ne pas se laisser sombrer car après tout il avait réussit à survivre à la perte de ses parents alors qu’il n’avait que huit ans. Même si beaucoup de choses lui tombaient dessus en ce moment, il tenait le choc en se demandant par quel miracle il le faisait. Peut-être était-ce dû au fait qu’il était rarement égoïste, qu’il était beaucoup trop altruiste pour se laisser abattre et pour s’apitoyer sur son sort ? Après tout il n’était pas le seul à souffrir depuis quelques temps, il n’y avait qu’à voir Pandore et sa famille. Tous avaient perdu leurs parents et le jeune homme était assez bien placé pour savoir l’effet que cela pouvait faire, même si lui avait été plus jeune lorsque ce fut le cas. Chris devait tenir malgré la maladie d’Harriet, Penelope devait tenir malgré sa malédiction et toute cette petite famille devait tenir depuis le changement de camp de Wyatt, autant dire qu’ils avaient beaucoup à faire, beaucoup à gérer pour ne pas sombrer. À côté, les peines de cœur d’Alekseï semblaient bien ridicules et le fait d’en avoir conscience était peut-être la raison pour laquelle il parvenait encore à garder la tête hors de l’eau … ça et ses élèves. Chacun d’entre eux avait une importance particulière pour lui. Alekseï se sentait responsable de ces enfants qui lui étaient confié, il se devait de veiller sur eux et de les aider dans la vie de tous les jours et en particulier vis-à-vis de leurs pouvoirs. Au fond, le phœnix avait bien assez à faire pour ne pas trop penser à ce qu’il avait perdu, même si se retrouver seul laissait la porte grande ouverte à de sombres pensées.

Fort heureusement, depuis quelques temps il n’était que rarement tout seul chez lui, Alekseï avait Primrose pour lui tenir compagnie, cette adorable demoiselle qui avait le don de lui donner le sourire avec de simple petite chose de la vie. Cependant, se retrouver face à Pandore et son caractère actuel lui faisait très vite oublier ce pourquoi il se battait et ce grâce à quoi il tenait. Lorsqu’il la voyait, il n’y avait plus qu’elle qui comptait, elle et personne d’autre. Alekseï avait beau éprouver de la colère, de la rancœur à son égard il ne pouvait pas s’empêcher de vouloir la protéger encore et toujours. Le jeune homme avait rapidement pris cela comme son job, surtout lorsqu’elle avait fondu en larmes dans ses bras à l’école de magie, ce qui avait été le tournant de leur relation d’ailleurs. Il la connaissait, il la savait fragile malgré ce qu’elle voulait bien dire et laisser paraître. Pourtant … il avait senti que sa situation ne s’améliorait pas – la droite qu’il était aller mettre à Wyatt en enfer en était une preuve – mais apparemment il avait échoué dans son travail, il n’avait pas été assez observateur et Pandore avait sombré sans qu’il puisse faire quoi que ce soit. Mais son caractère … non vraiment il ne parvenait pas à le comprendre. Depuis quelques temps il avait l’impression qu’il existait deux personnalités chez la jeune femme : celle qu’il connaissait et aimait et une autre bien plus froide et cynique qu’il avait beaucoup de mal à supporter. Sans doute était-ce un mécanisme de défense que la jeune femme avait inconsciemment mis en place pour se protéger d’une nouvelle douleur ? Comment pouvait-il le savoir ? Alekseï n’était pas psychologue et surtout il n’était pas télépathe à son grand damne. Et malgré la froideur à laquelle il se frotta une nouvelle fois, lorsqu’il l’entendit se défendre contre Damon il n’hésita pas une seule seconde à intervenir usant de toute la froideur et la colère qu’il avait ces derniers temps en lui pour être le plus convaincant auprès du videur du Lipstick. Par moment, il s’étonnait, à croire que le mal qu’il s’efforçait de garder au fond de lui, que son côté maléfique qui sommeillait en lui n’était jamais loin, il était toujours prêt à ressortir et aussi effrayant que cela pouvait être, il n’en laissait jamais rien paraître.

Bon dieu ce qu’elle pouvait toujours paraître fragile à ses yeux. Voir son visage et lire dans son regard le fait qu’elle se sentait comme perdu lui donnait toujours la furieuse envie de s’énerver contre le monde entier tout en la serrant contre lui pour la protéger. Seulement, Pandore était bien trop distante pour qu’il le fasse, il s’était déjà risqué à toucher rien que son menton, le jeune homme ne comptait pas aller plus loin tenant bien trop à sa vie enfin … sauf si elle laissait sous-entendre que cette fois elle n’allait pas le repousser, mais apparemment ce n’était toujours pas le cas. « Ne me regarde pas comme ça. Nous n’avons plus rien à nous dire, Alek. ». Les sourcils du phœnix se froncèrent. Il était étonné, surpris de ne pas l’entendre parler de la même façon que ces derniers temps. La voix de Pandore était moins cassante qu’habituellement, bien sûr il avait perçu le fait qu’elle tentait de paraître la plus sincère possible, mais il pu tout autant déceler le fait qu’elle ne pensait pas réellement ce qu’elle était en train de lui dire. Que pouvait-il se passer dans sa tête ? Est-ce que les paroles qu’il avait prononcées quelques minutes plus tôt étaient enfin parvenues à fissurer quelque peu cette carapace qu’elle semblait avoir mis en place pour se protéger ? « Tu es sourd ? Laisse-moi. ». Oui, quelque chose était différent, il pouvait le voir à présent. Pandore ne parvenait plus à être aussi cassante et distante qu’auparavant. Néanmoins, Alekseï lâcha son menton et croisa ses bras contre son torse la toisant du regard. Le jeune homme avait totalement oublié ce qui les entourait, il avait oublié la pluie qui était de plus en plus forte et qui s’imprégnait dans ses vêtements. Ils étaient trempés de la tête aux pieds, mais lui s’en moquait, il pensait bien trop à ce qui pouvait bien se passer dans la tête de la jeune femme pour se préoccuper du reste.

« Je t’ai connu plus convaincante Pandore. Il est hors de question que je te laisse, tu m’entends ?! Je tiens trop à toi pour ça. ». Alekseï resta à bonne distance cette fois, s’il pouvait éviter de s’en prendre une il comptait bien le faire, il était bien trop fatigué pour parvenir à lui saisir le poignet avant que sa main ne s’abatte sur sa joue. Il resta à la regarder quelques instants, forçant malgré tout un peu sur ses yeux à cause de la pluie qui commençait à troubler sa vision. « Tu peux fuir, tu peux me frapper et faire ce que tu veux de moi, je ne lâcherais rien. Il me faudra peut-être du temps, mais j’en ai à revendre alors crois-moi que je trouverais ce qui se passe, ce qui t’arrive. Maintenant c’est à toi de voir : soit tu me tourne le dos une nouvelle fois, soit … ». Alekseï cessa de parler, pesant ses mots, tâchant de trouver ceux qui lui permettraient de garder Pandore auprès de lui. Peu importait si elle ne lui parlait pas, il se moquait du fait qu’elle se confie ou non ce soir, il voulait tout simplement la garder avec lui, avoir la sensation et surtout la preuve que malgré tout elle tenait encore à lui, qu’elle l’aimait toujours. Le phœnix passa sa langue sur ses lèvres, un tic qui démontrait sa nervosité et il releva la tête vers elle, se risquant à faire de nouveau un pas en avant de sorte à pouvoir plonger une nouvelle fois son regard dans celui de Pandore. « Soit tu laisses au moins la chance à notre couple d’avoir une raison, même infime, de survivre et de tenir. ». Tandis qu’il laissait sortir ses paroles, Alekseï pouvait sentir dans sa poitrine que son cœur s’emballer. Il craignait sa réponse à présent. Il avait peur qu’elle se détourne à nouveau de lui, qu’elle lui glisse entre les doigts alors qu’elle semblait prête à craquer, qu’elle venait d’éveiller en lui un petit espoir. Malgré la pluie et le froid qui le rongeaient, malgré la panique qui faisait accélérer son rythme cardiaque, il resta impassible sans jamais détourner son regard des yeux magnifiques de la jeune femme face à lui.


Dernière édition par B. Alekseï Crowley le Lun 27 Fév - 13:11, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞   aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞ Icon_minitimeDim 26 Fév - 0:55

« Je t’ai connu plus convaincante Pandore. Il est hors de question que je te laisse, tu m’entends ?! Je tiens trop à toi pour ça. Tu peux fuir, tu peux me frapper et faire ce que tu veux de moi, je ne lâcherais rien. Il me faudra peut-être du temps, mais j’en ai à revendre alors crois-moi que je trouverais ce qui se passe, ce qui t’arrive. Maintenant c’est à toi de voir : soit tu me tourne le dos une nouvelle fois, soit… ». Tandis qu’Alekseï esquissait de nouveau un pas vers elle, Pandore voulut faire un pas en arrière, mais ses jambes ne répondaient plus. L’espace d’un instant, elle crut que Nemesis avait repris le contrôle de son enveloppe corporelle avant de se rendre compte qu’elle était simplement hypnotisée par la simple présence du jeune homme qui faisait battre son cœur. Ses yeux étaient à présent profondément ancrés dans les siens et, de concert, les traits de son visage se radoucirent. « Soit tu laisses au moins la chance à notre couple d’avoir une raison, même infime, de survivre et de tenir. ». Touchée. Le tranchant acéré des mots d’Alekseï venaient de la heurter en plein cœur. Pandore se mit à déglutir maladroitement la boule de tristesse qui irradiait sa gorge et la blessa au passage. La sorcière baissa quelque peu la tête trouvant un intérêt soudain pour le bout de ses chaussures ; elle avait honte. Honte de lui faire subir tout ça et ce, bien malgré elle. Elle estimait tout de même que ce qui arrivait était entièrement de sa faute parce que si Pandore n’avait pas été si faible, Némésis n’en aurait jamais profiter pour prendre possession de son corps et la manipuler avec une telle efficacité, la faisant passer pour folle auprès de sa propre famille qui – pour l’instant – n’y voyait que du feu. Par un curieux hasard, une mèche de ses cheveux vint se placer juste devant son visage tel un rideau camouflant à Alekseï le visage à présent décomposé de Pandore. Lorsqu’un vent glacial vint s’engouffrer dans la petite ruelle, effleurant son dos presque nu, le corps tremblotant de la jeune femme se mit en quête d’une source de chaleur et s’approcha un peu du jeune homme, toujours tête baissée, mais n’esquissa pas le moindre mouvement pour chercher son étreinte. « J’espère que tu trouvera parce que je n’en peux plus… » lâcha-t-elle simplement dans un souffle où l’on pouvait sentir toute la lassitude qu’elle pouvait ressentir face à la situation. Pandore faillit presque rajouter qu’il serait préférable pour lui de s’éloigner, mais elle doutait qu’Alekseï n’en tiendrait pas rigueur.

Le silence s’était installé entre eux depuis quelques minutes, uniquement troublé par le clapotis des gouttes sur le bitume humide, de l’écoulement de l’eau dans les gouttières alentours et les bruits de la circulation lointaine. Un silence presque apaisant que Pandore – blafarde et frigorifiée - consentit enfin à rompre. « Je veux… Je veux rentrer. ». Cette fois-ci, il n’y avait définitivement plus rien de Némésis qui perçait dans la voix de la sorcière, plus enraillée par l’épuisement que par l’émotion. « Ramènes-moi à la maison. ». Voilà qui répondait plus ou moins à l’interrogation d’Alekseï : Pandore était toujours là, quelque part et oui, elle l’aimait de tout son être… Comment pouvait-il en être autrement après tout ce qu’il avait fait pour elle ? A présent, la jeune femme revenait à son objectif initial : profiter du précieux temps que Némésis lui avait accordé et le passer auprès de la seule personne dont elle avait réellement besoin cependant, lorsqu’elle sentit ses jambes fléchir, Pandore su que ses projets allaient être sérieusement mis à mal parce que grossesse et possession l’avaient grandement affaibli. La jeune femme continuait de lutter pour montrer que tout allait bien, qu’il n’y avait pas lieu de faire appel à un médecin ou à un être de lumière qui aurait pu le prévenir de son état actuel. Pandore regrettait de ne pas lui avoir dit plus tôt qu’elle attendait son enfant, cela aurait pu faire avancer bien des choses.
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B. Alekseï Crowley
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B. Alekseï Crowley
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aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞ _
MessageSujet: Re: aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞   aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞ Icon_minitimeLun 27 Fév - 21:38

Blake Alekseï Crowley & Pandore Bonnie Halliwell

Il était fatigué et trempé jusqu’aux os. Alekseï n’en pouvait plus de tout ça, de toutes ces histoires qui lui donnaient l’impression de le tirer un peu plus vers le bas chaque jour. Peut-être était-il maudit ? Quelles autres raisons pouvait-il y avoir pour expliquer tous ces malheurs qui s’abattaient sans cesse sur lui ? Bien sûr, il savait qu’il n’était pas le plus à plaindre et qui ne le serait sans doute jamais, mais bien qu’appartenant au monde de la magie, il avait en lui une part d’humain et rien que pour cela il avait tous les droits de se plaindre de temps à autre même si ça ne lui ressemblait pas. Alekseï s’évertuait à être altruiste envers tout le monde, y compris les personnes qu’il ne connaissait pas si bien que ça. C’était plus qu’un devoir pour lui, c’était une obligation pour tenir et pour maintenir fermer la prison dans laquelle il avait enfermé la partie maléfique de son être. En lui sommeillait à la fois ce côté sombre de sa personnalité qu’il devait à sa défunte mère et à toute la lignée maternelle de sa famille qui tôt ou tard allaient apprendre l’existence de sa petite sœur et la sienne, cependant il n’y avait pas que ça. Encore plus profondément dans son être se cachait une représentation enfant de lui, une représentation innocente de sa personne, c’était cette crainte que le monde s’effondre autour de lui qu’il cachait encore plus profondément en lui. Certes, il paraissait fort et sûr de lui aux premiers abord et même le reste du temps, mais ce n’était qu’une apparence qu’il revêtait pour ne pas attirer l’attention sur lui, pour ne pas qu’on remarque à quel point le monde pouvait l’effrayer même du haut de ses vingt-huit ans. Alekseï avait grandi bien trop vite. Sa tante Gemma avait tenté de le préserver du monde extérieur, du monde magique, mais le petit garçon d’il y a vingt ans baignait déjà en plein dedans et être témoin plus ou moins directement du décès de son père et de sa mère l’avait quelque peu traumatisé quoi qu’il en dise. S’il avait grandi si vite ce n’était pas pour lui, non c’était pour sa petite sœur, pour sa tante, mais pas pour lui. Le phœnix était l’homme de la maison, l’aîné des deux enfants que sa tante s’était vue confier suite au décès de sa sœur, il se devait d’aider Gemma et de protéger Tyler, c’était son rôle et il l’avait pris très à cœur assez tôt … trop tôt sans doute.

À présent, il était protecteur avec toutes les personnes envers qui il portait un minimum d’intérêt et c’était sans aucun doute pour cette raison que sa candidature comme directeur de l’école de magie avait été acceptée. Il voulait aider ces jeunes, les guider autant qu’il le pouvait et être là si jamais ils en avaient besoin. Cependant, Alekseï savait parfaitement être ferme lorsque c’était nécessaire car comme tout le monde il possédait ses limites, mais avec Pandore c’était autre chose. Être dur avec elle n’était pas naturel, c’était si difficile qu’après l’avoir été il faisait toujours de son mieux pour se rattraper, pour se faire pardonner. Il savait qu’elle n’était pas une petite chose fragile, qu’elle savait parfaitement se défendre par elle-même. Le jeune homme la savait forte, bien plus forte que ce dont elle avait conscience, mais son amour pour elle le forçait à sans cesse vouloir la protéger même s’il l’avait toujours laissé respirer, la surveillant de loin, évitant de trop se mêler de sa vie sachant très bien à quel point cela pouvait devenir pesant. Pandore n’avait – apparemment – pas la moindre idée du potentiel qui sommeillait en elle, de la force qu’elle avait en elle, mais lui le savait et la voir s’effondrer de la sorte le brisait sans compter la douleur de la perdre qui se rajoutait. Elle était son oxygène, sans elle il ne pouvait pas vivre, il dépendait d’elle comme un drogué dépendait de sa drogue. Il y avait un lien entre eux, un lien qu’il ne parvenait toujours pas à expliquer mais qui avec le temps avait pris son importance dans sa vie et qui à présent le faisait atrocement souffrir car il avait la sensation qu’il perdait de son importance, qu’il se brisait un peu plus chaque jour ce qu’il ne pouvait permettre. Mais comment faire ? Comment ne pas la perdre alors qu’elle était la personne qui s’éloignait volontairement de lui ? Pandore n’était plus Pandore, il s’en était rendu compte, seulement Alekseï n’avait pas la moindre idée du pourquoi. Bien sûr, elle avait perdu ses parents, ses tantes, ses oncles et plus récemment son cousin, mais ça ne semblait pas être une raison suffisante aux yeux du phœnix pour un changement si radical, il y avait autre chose, mais quoi ? Telle était la question.

Cependant, ce soir il avait une ouverture, une chance qui ne devait pas laisser passer. Pandore semblait craquer, elle semblait redevenir doucement celle qu’il connaissait, celle qu’il aimait et Alekseï se devait de saisir l’occasion de sauver leur couple, de lui prouver que, quoi qu’il arrive, il restait là pour elle et ce malgré la colère qu’il pouvait éprouver de la voir agir si différemment ces derniers temps. Pourtant, elle tâchait de le repousser encore, mais avec bien moins de conviction que la dernière fois qu’il s’était vu, elle semblait lâcher prise et vouloir retrouver le semblant de calme et de normalité que leur couple pouvait lui offrir. La jeune femme continuait de porter de l’intérêt à leur couple et cette pensée redonnait de l’espoir à Alekseï, tout n’était pas perdu et s’il s’évertuait sur la voie qu’il avait emprunté ce soir peut-être allait-il parvenir à comprendre, à trouver ce qui n’allait pas et aider cette femme dont la présence lui donnait la sensation de revivre. « J’espère que tu trouvera parce que je n’en peux plus… ». Les sourcils du jeune homme se froncèrent légèrement. Malgré la pluie et le vent froid, malgré la mèche qui cachait le visage de Pandore et le fait que cette dernière avait la tête baissée, Alekseï n’eut aucun mal à percevoir sa lassitude se demandant alors pour quelles raisons ne laissait-elle pas tomber ce masque de froideur … serait-il possible qu’elle soit tellement perdue et désespérée qu’elle ne contrôle plus son propre corps ? Était-il possible que … « Je veux… Je veux rentrer. ». Le jeune homme fut coupé dans sa propre interrogation par les paroles de la jeune femme face à lui. Alekseï leva brusquement les yeux vers elle et la toisa du regard pour tenter de déceler le piège, mais il ne semblait pas y en avoir.

« Ramènes-moi à la maison. ». S’il n’avait pas été maître de lui-même, s’il avait laissé la fatigue l’emporter sur sa force, Alekseï n’aurait su cacher sa surprise. Il y avait si longtemps qu’il espérait entre ces mots, il y avait si longtemps qu’il souhaitait la revoir chez lui ... chez eux, mais jamais cette occasion n’avait semblé se présenter jusqu’à ce soir. Le jeune homme hésita un long moment, il s’attendait à ce qu’un sourire moqueur vienne étirer les lèvres de la jeune femme. Alekseï s’attendait à ce qu’elle se mette à rire face à son désarroi et son hésitation mais rien ne venait, Pandore semblait tout bonnement fatiguée et plus sincère que jamais. Il fit alors un nouveau pas en avant, bien un second et arriva tout près de la jeune femme. Son regard se posa une énième fois sur le visage de Pandore dont le mascara avait coulé à cause de la pluie ou tout du moins il le pensait. Doucement, il passa un bras dans son dos et l’amena contre lui. Sa main glissa dans sa chevelure blonde, courte et trempée tandis que sa seconde main alla se poser dans son dos. Alekseï la serra quelques secondes contre lui, le menton sur le sommet de sa tête et il ferma les yeux sans penser à quoi que ce soit d’abord, puis il pensa à son appartement, usant de son pouvoir de clignement pour quitter définitivement la ruelle derrière le Lipstick, pour quitter ce lieu humide et froid pour arriver dans son appartement bien plus agréable, chaud et accueillant. Tout était baigné dans l’obscurité, mais il s’en moquait, il garda Pandore encore quelques instants contre lui avant de se dégager légèrement. La main qui s’était perdue dans les cheveux de la jeune femme glissa doucement vers son visage et s’arrêta sur sa joue la caressant tendrement de son pouce tandis que son regard se perdait dans l’immensité de celui de Pandore. « Je ne veux pas te perdre … jamais. » chuchota-t-il dans un souffle sans arrêter ses gestes affectueux, la gardant toujours assez près de lui pour sentir la chaleur de son corps et sans décrocher son regard du sien.
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MessageSujet: Re: aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞   aleksei&pandore • ❝ love is a bitch ❞ Icon_minitimeLun 27 Fév - 23:56

Pandore avait enfin exprimé une infime partie de ce qu’elle avait sur le cœur, mais ne se sentait pas plus légère pour autant parce qu’elle appréhendait la réaction d’Alekseï dont elle n’osait plus affronter le regard. Ce dernier semblait l’avoir percé à jour et il fallait avouer que Némésis était beaucoup plus convaincante, mais lorsque le jeune homme était dans les parages, Pandore avait l’impression de perdre tous ses moyens. Chacun semblait dans l’attente de ce que ferait l’autre, mais la jeune femme était incapable d’amorcer le moindre mouvement. La jeune femme était terrifiée plus que jamais. Elle avait peur que Némésis reprenne subitement le contrôle et ne chasse de nouveau Alekseï de sa vie, ce que Pandore ne supporterait pas, surtout pas après les avancées qu’ils venaient de faire. Lorsqu’elle le sentit approcher, la sorcière se raidit dans un premier temps et frissonna au contact de son bras dans son dos, puis de son corps coller au sien. Instinctivement, la jeune femme se blottit davantage contre lui, cherchant presque à ne faire qu’un avec lui. Il lui avait horriblement manqué, mais elle l’apprécierait encore plus à l’écart de cette rue infâme où il pleuvait des cordes. Pandore ferma les yeux une fraction de secondes et lorsqu’elle les rouvrit, elle reconnut aussitôt l’appartement chaleureux du jeune homme, l’endroit où elle se sentait le plus en sécurité depuis quelques temps. Alekseï la força à le regarder et elle cligna timidement des paupières lorsqu’il effleura sa joue du bout des doigts, lui arrachant un énième frisson. « Je ne veux pas te perdre… jamais. ». Pandore – toute tremblante – se colla à lui sans hésiter. « Redis-le. » murmura-t-elle en frottant sa joue contre le torse du jeune homme. Elle cherchait son étreinte réconfortante et la chaleur de son corps, agrippant son épaule comme un naufragé à sa bouée de sauvetage. Ce fut seulement lorsqu’elle prit conscience de cette nouvelle proximité qu’elle fut prise d’un violent sanglot. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas connu cette expression physique de la tristesse et elle l’accueillit comme une véritable libération. Pandore finit par enfouir son visage dans le creux que formait le corps d’Alekseï, serrant un peu plus l’épaule d’Alekseï en lui intimant l’ordre silencieux d’en faire autant. Elle continua ainsi jusqu’à épuisement. Lorsqu’elle redressa la tête, son regard était rougi et son visage arborait une expression beaucoup plus sereine.

« Quoi que j’ai pu dire ces derniers temps, n’en crois pas un mot. Je t’aime, Alek… Beaucoup plus que tu ne le penses. ». Ses doigts gelés caressèrent la joue rugueuse du jeune homme et un doux sourire vint peindre ses lèvres. Pandore était définitivement redevenue celle qu’Alekseï connaissait par cœur. Soudain, ses mains se saisirent de son visage, le forçant à la regarder droit dans les yeux, les sourcils légèrement froncés, l’expression figée dans un air soudainement grave. « Ne doutes jamais de ça, tu m’entends ?! Jamais. Il faut que tu t’accroches à ça, promets-le moi ! » ajouta-t-elle aussitôt sur un ton légèrement dur qui sonnait comme un ordre indiscutable. Son regard suppliant se mit en quête de la réponse dans celui d’Alekseï et lorsqu’elle crut voir un éclat y prendre vie, Pandore se hissa sur la pointe des pieds pour picorer ses lèvres avec envie. « Tu m’as tellement manqué. » murmura-t-elle entre deux échanges, ses lèvres à quelques millimètres de celles d’Alekseï qu’elle finit par emprisonner de nouveau, passant ses mains autour de son cou pour l’attirer un peu plus contre elle.
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